Nombre total de pages vues

mardi 5 mai 2020

Silences




Le printemps est bien là...
Le soleil radieux me caresse,
Sa chaleur si légère
se mêle aux vents capricieux
Effleurant chaque parcelle
De mon corps intouchable.
Il y a ce silence qui gronde au fond
Dont les paroles se figent dans ma gorge
Et celles que jamais tu ne prononces
Peut-être par pudeur ou par désintérêt.
Qu’il est difficile d’accepter le muet,
L’homme qui jamais ne s’épanche
Qui se refuse à partager
Par peur que cela ne dérange !
Je préfère le penser,
Cela est moins douloureux
Croire que par réserve
Aucun son ne s’échappe.
Parfois la colère, tournée contre moi
Se déchaîne et m’ébranle,
Arrachant des mots durs
Que je ne te dirai pas.
Ah qu’il est pesant l’impossible verbe,
L’impossible communication
Entre deux êtres si étranges
Reliés par la peau occultant l’échange ;
Les mots d’amour remplissent les cœurs
Mais sans eux,
La tristesse s’invite au bonheur
Et chavire tous les sens.
Tristesse de te sentir
Toujours lointain mon ange,
Même quand tu es là près de moi,
Les yeux hagard et sans louanges
Je me sens bien seule
Abandonnée dans mes songes
Et le désir de savoir à quoi tu penses.

Marisa F (05/05/2020)
Tous droits réservés

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire