Petit matou trépidant
Lorsque la saison des amours naît
Tu t’agites, tu sens,
Toutes ces chattes à honorer
Il n’y a pas chez toi d’amour sage
Quand tu sais ces offrandes
De tous les âges
Aucun remord, ni aucun regret
Tu t’adonnes sans compter
Petit libertin, je suis bien triste
De te voir papillonner
Pour d’éphémères cuisses
On ne peut être heureux
De jouissances anonymes
Sans que le cœur et les sentiments ne s’y arriment
As-tu un cœur froid, sans âme ni foi
Pour te soumettre à tes pulsions de chat ?
Il est une vérité incontestable,
Deux corps et deux cœurs amoureux
S’harmonisent et s’apaisent
Petit félin menteur,
Quand tu dis que tu m’aimes,
Je sais tes errances, tes erreurs,
Que j’accepte par amour
Où ronronnent mes pleures.