Parfois je préfère mes nuits à mes jours
Le transport de mes rêves me guide
Sans bruit, ils viennent vers toi,
Et nos âmes s’unissent dans l’amour
Il y a dans l’absence une douleur
Elle ne revêt ni haine ni ressentiment
Elle s’accommode de mes peurs,
Et accepte ce silence menteur
C’est un étau qui serre mon cœur
Dans le vide des pensées qui s’égarent,
Et dans cet infini songe désiré
Je me retrouve seule à tes côtés
Au crépuscule qui s’éveille doucement
Mon corps froid cherche tes mains absentes
Des frissons fantomatiques s’égrènent
Sans en assouvir la langueur pesante
T’ai-je rejoint au ciel de mes étoiles ?
Celles qui brillent dans mes yeux
Lorsqu’à la dérobée je te regarde,
Et que tes lèvres me parlent
Je patiente, je t’attends infiniment
Le temps n’est pas toujours synchrone
Car toujours il prend son temps,
Et moi je le suis presque aveuglément
Le seul espoir qui me transporte d’envies,
Me fait voir et garder au cœur ce bonheur
C’est le jour prochain de nos retrouvailles,
Et nos désirs de baisers assouvis
C’est là que je préfère mes jours à mes nuits
Quand le concret ramène au présent,
Et que du rêve je retombe dans ma vie
Car aimer se vit au jour le jour, sans bruit.
Marisa F (05/12/2019)
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