Le jour se lève, tu n'es pas là...
Je regarde au dehors, le ciel encore sombre se mire de tâches plus claires
d'un beau bleu diaphane augurant d'une belle journée.
En cette heure matinale, où tout est calme, le vent murmure et
les branches des arbres me parlent dans un langage inconnu
mais que je devine bienveillant.
Une fraîcheur enveloppante rafraîchit mes pensées qui divaguent
jusqu'à toi...
J'ai mille mots qui me brûlent les lèvres que j'aimerais coucher sur
les tiennes.
Je cherche cette faille dans l'immensité où te rejoindre mais tu ne te doutes
pas un instant de la chaleur de mon amour.
Doux songes inconstants qui virevoltent dont les volutes parfumées
ne peuvent t'embaumer.
A l'horizon paraît soudain des teintes rougeoyantes, une toile peinte en live
où les coups de pinceau nuancent la voie lactée de la couleur de mes sentiments.
Il ne manque plus que toi à mes côtés pour que le bonheur soit total.
Que mes mains prennent les tiennes pour danser dans la chaleur de nos corps
qui se cherchent et s'abreuvent.
Un jour de plus à t'attendre, à espérer chaque minutes un message spontané
qui me dit que tu m'aimes toujours ;
que tu ne m'oublies pas malgré la distance cruelle et lourde de silences.
Tu es loin de mes yeux et si près de mon coeur, mon souffle parfois n'est qu'un
battement vibrant de souvenirs.
Et pourtant le temps continue sa course, sans se soucier de mes états d'âme.
Il se délecte à ignorer mes appels et la souffrance de me sentir si seule.
Ephémère nostalgie ne t'attardes pas trop auprès de moi, reprends ta route vers
de nouveaux horizons car je sais qu'après ton passage refleurira l'espoir.
Marisa F (16/01/2021)
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