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samedi 24 octobre 2015

Coeur à terre


Elle est tombée à terre
Doucement sans bruit
Que celui pour le dire
Escortée par la pluie
 
Un simple coup du sort
Un léger bruissement
Une mouvance du temps
Un cœur qui s’endort
 
J’ai voulu la retenir
L’empêcher de choir
Détachée de son amour
Ne subsiste nul espoir
 
 Au pied de ce tronc
Enraciné par les âges
Feuille au soleil levant
S’envole aux quatre vents
 
Marisa F (04/03/2015)
Tous droits réservés

« Le pire, c’est ce fond de tendresse infinie source inépuisable de poison..."

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jeudi 22 octobre 2015

Ma voie, ma liberté…


Il est un chemin de grisaille
Que je parcours sans fatiguer
Pieds nus, cheveux au vent
Immuable, il reste figé
Atteindrais-je l’autre rive,
Cette ouverture arc-en-ciel
Que j’entrevois, à ma portée ?
 
L’aérien bleuté remplit mes yeux
Il m’appelle inlassablement
Et je virevolte, légère
Ne touchant plus terre
Dans un froissement venteux
Vers Ce passage inespéré
Attendez-moi j’arrive !
 
Je le franchirai sans heurt
J’ai bien appris les leçons
J’étais à cette vie si studieuse
Que le temps s’en est allé
Sans bruit, avec mes peurs
Nul cri, nulle douleur
Je ne ressentirai pour l’heure
Mes pieds caresseront la rocaille,
Robustes à ses attaques répétées
 
Jeter ce sablier devenu inutile
Avec lui les regrets et les peines
Je n’emporterai rien avec moi
Que le désir de te rejoindre
Paradis, Eden retrouvé
Pour faire le point sans geindre
De ce que j’ai pu expérimenter
 
Marisa F (03/02/2015)
Tous droits réservés

Je n'ai que toi au monde....


vendredi 1 mai 2015

Le chant d’amour


Je me suis posé un beau jour
Un de ceux qui voit le ciel briller
Sous un soleil qui s’émeut
De l’admiration qui jaillit à mes yeux

J’ai balayé mon regard hagard
Comme si je naissais à nouveau
Scrutant chaque couleur au hasard
Que me donnait le firmament soyeux

Je cherchais un signe,
Les oreilles frémissantes
La brise se mêlant aux chants des oiseaux,
M’attardant aux feuilles volantes

Une musique vibrait en mon cœur,
On eut dit que mon âme s’éveillait
Cette belle au bois endormie s’animait
Au feu chaleureux qui fait fondre la peur

La rigidité de mon tronc d’essence divine
S’évanouit, ployant sans effort
Chrysalide j’abandonnai sans remord
Ma carapace de liège pour m’ouvrir aux cimes

Par-dessus tout je cherchais la voix
Derrière cette symphonie du monde
Accéder à Celui qui dans les cœurs sonde
Cet éveil d’amour qu'on dit à la Foi
 
Alors je lâchais enfin prise
Me fondant à mon environnement
Laissant entrer les sensations et la brise
M’enracinant aux éléments

Ça y est, il a planté sa graine d’amour
Cette lumière qui m’habite se fait jour
Elle transparait à chacun de mes pas
Et je la donne à qui veut bien de moi.

 Marisa FOURE (08/11/2014)
Tous droits réservés

vendredi 16 janvier 2015

Ecrin de neige



Photo du net
J’ai déposé mon cœur dans tes mains
Un jour d’avril, tu t’en souviens ?
La neige nous recouvrait de son manteau
Et le froid n’éteignait pas le doux halo
 
Là-haut dans cet écrin éternel
Nous avons tranquillement hiberné
Nous avons fait un nid douillet
Pour abriter les sentiments charnels
 
Les tempêtes pouvaient bien se déchainer
Les avalanches pouvaient bien craqueler
Rien d’autre que notre bonheur
Rien d’autre, ni même la peur
 
T’en souviens-tu de ces balades blanches ?
De ces pique-niques improvisés
Au-milieu des arbres de la forêt
Et des petits oiseaux sur les branches ?
 
Nos amis les mélèzes paraient les flocons
Recueillant le fardeau de l’immaculée
Heureux de nos visites amicales
Faisant escorte à notre union
 
Ce furent de merveilleuses années
Qui s’écoulèrent bien trop vite
Ni les colères, ni les regrets
Ne vinrent jamais trahir Aphrodite
 
Tu n’as plus mon cœur dans tes mains
Depuis ce jour de décembre, tu t’en souviens ?
Tu es parti sans te retourner
T’arracher à moi ne fut pas si aisé
 
Je revois le quai de la gare et ce train
Cette impatience de voguer seul
Aucune larme ne coulait sur tes joues
Juste une attente portant linceul
 
Je reste là, mon cœur dans mes mains
Et l’amour que toujours je te porte  
Battra-t-il encore aussi fort si tu reviens ?
C’est l’espoir lumineux que je transporte


Tous droits réservés
(16/01/2015)