La Vague

La vague par Guillaume Seignac

Tendres pensées, doux songes

Que la mer emporte au loin,

Dans le ressac des vagues à l’âme.

Me réveiller dans tes bras,

Mon corps désireux de souvenirs

Avec tes mains qui ne peuvent m’atteindre.

Étreinte par la nuit pour seule compagne,

Je voudrais que tu sois là…

Repartir en arrière, rembobiner cette attente

Qui me guidait jusqu’à toi

Car aujourd’hui c’est du passé qui s’égrène dans le vent

Oui, tu me manques, c’est un vrai déchirement

Lorsque prend fin notre belle rencontre

Que ton parfum s’estompe au gré des airs d’au-revoir

Et ta silhouette floue dans tes « A bientôt » me désarme.

Je voudrais plus que tu ne veux me donner et

Tu ne souhaites rien de moi que douceurs dérobées.

J’apprends dans la douleur à apprivoiser ma frustration

Toi tu continues ta vie sans l’ombre d’un doute à l’horizon

Parfois, la raison ne peut se résoudre,

Entre partir ou rester le choix est difficile

La clef en est l’amour que je te porte,

Je l’ai caché en mon cœur, j’en ai peur, bien trop tôt…

J’emprunte le chemin tortueux des amants qui se retrouvent

Au gré du temps et de leurs envies,

S’accrochant à la bouée des désirs amoureux.

Derrière cela, il y a mon amour, mes sentiments qui te ressemblent

Mais ils perdent pied dans la profondeur de ma tristesse

Que tu ignores, comme tout le reste !

Heureux espoirs que je cultive patiemment,

Gardés bien au chaud sous la polaire de ma peau

Des jours meilleurs viendront refleurir mon âme

Dans les ardeurs de la tienne solitaire et muette.

Marisa F (20/01/2020)

Tous droits réservés

Chasseur de rêves

Je regarde le soleil Et je sais que je te rejoins

Au-delà de la distance, bien après l’absence

Ce lien lumineux s’habille de mon amour

Les mots sont si pauvres, la pensée éphémère

Aussitôt avalés par les affres du temps

Les sentiments forts n’ont pas d’âge,

seule compte la beauté qui nous enveloppe

Alors je t’attends et je t’espère à la fois

A travers les rayons instillant l’espoir de te revoir

Et le désordre des émois qui crient leur tristesse

Le manque de toi, le manque de moi

Les étreintes à venir chaudes et complices

Sont remplies des douceurs et de ta tendresse

Ne tarde pas à me rejoindre, cours à perdre haleine

Et respire à pleins poumons les vibrations de ton cœur

Que j’habillerai de volupté et d’ardeurs indécentes

Pourtant le temps qui défile gâte les sentiments

A attendre un changement, un beau geste élégant

L’espoir s’effrite, les envies et désirs s’amenuisent

Tu es bien trop lent ou peut-être sans élans amoureux

Se pose alors la question, persévérer encore ?

A pleurer tout ce temps, désespérance regrettée

Il n’est nulle issue favorable qui n’enchante.

Marisa F (18/01/2020)

Tous droits réservés

Le trèfle de mon coeur

Il y a dans ma maison des trinités de coeurs

Amoureusement blottis en un écrin verdoyant.

Ils réjouissent l’âme et apportent le bonheur

Par pétales de trois, ils s’affichent fièrement

Nulle senteur ne s’en échappe,

des clochettes roses s’y nichent parfois.

Ils s’entourent de chance quand,

à quatre Cœurs, ils se déploient

Voyez la belle offrande d’amour,

Mais ne le dites pas.

C’est à vous qu’il fait de l’œil,

Ce beau trèfle vous murmure cueille-moi !

J’ai eu la chance et l’honneur une fois

D’en trouver un à cinq feuilles,

Mes yeux ne le croyaient pas !

Je l’ai laissé quelques jours comme un joyau

Que l’on expose,

Pour qu’immortel, je le mette à l’abri chez moi

Puis Je l’ai photographié fièrement,

Car cela est bien exceptionnel,

Et l’ai offert avec tout mon cœur

à mon bien-aimé, gage de bonheur éternel.

Marisa F (03/09/2019)

Tous droits réservés