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mardi 30 avril 2013

Corps et âme


Photo prise sur le net

A l’ombre de mes pensées,
J’avais peur de me dévoiler
Ne montrer de mon vrai visage
Que les sentiments que je transcris,
Sur cette page virtuelle et artificielle,
ce qui me définit, intemporelle.
Moi qui pensais seulement exister
que par mon beau corps apprêté,
Il est une vérité acquise avec l’âge
C’est que sur la chair l’âme transparait.
Il m’a fallu exister avec le cœur,
Montrer l’autre moi tout en douceur
Faire remonter les émois exultés,
pour dévoiler ma personnalité,
ces textes lyriques savamment composés,
Fruits de la Passion pour seuls atours,
que je vous dévoile avec amour.
Marisa FOURÉ (29/04/2013)
Tous droits réservés

Victoire !!!???


 Photo prise sur le net
Satire ou apologie, laquelle choisissez-vous ?


Ça y est, le mariage pour tous est adopté !

Nos manifestations ont porté leurs fruits,

Nos attitudes aussi.

Il faut dire que nous n’avons pas lésiné,

Déguisés nous avons maintes fois défilé.

Ça n’était pas carnaval,

Mais nous avons jubilé sans « mâles ».

Maintenant que nous sommes reconnus,

Nous allons pouvoir nous mettre à nu.

Vous ne pourrez plus sur nous médire ou cracher,

Car la loi nous protège de l’homophobie forcenée.

Merci Hollande pour cette offrande !

Nous penserons à toi la prochaine fois.

Notre prochaine revendication

Portera sur l’exhibition.

Pour respecter les droits de l’homme

Et ainsi revenir à la religion,

Après tout Adam et Eve étaient nus,

Les imiter devrait être un dû !

Nous pouvons aujourd’hui nous afficher

A vos regards catalogués,

L’adoption nous étant octroyée,

Les bases éducatives seront renversées.


Marisa FOURÉ (26/04/2013)
Tous droits réservés

Une fée m'a dit


 Photo prise sur le net

Une fée m’a dit : Pourquoi tu souris ?
Surprise je répondis : Je souris à la vie
Elle m’a répliqué : Pourquoi aimes- tu la vie ?
J’emboîtai le pas : Parce qu’elle emplit mon cœur de joie
Alors elle rétorqua : Qu’est-ce que cela fait ?
J’imageai : Mon esprit est transporté
A l’oreille elle me susurra : Transporté où ça ?
Je lui confessai avec foi : Mais voyons, dans mon Moi
Est-ce à dire que tu es deux ? répondit-elle surprise
J’exultai en lui affirmant : je suis tout et son contraire
Alors comme une révélation, elle s’émerveilla : tu es dieu, c’est ça !
Pour toute réponse une larme perla au coin de mes yeux.
Marisa FOURÉ (24/04/2013)
Tous droits réservés

Communion


 Photo prise sur le net
Quand l’inspiration me sourit
Ma plume court à l’infini
Je m’émeus et je m’emballe
A la manière d’une balle
Le flipper de mes pensées
Fait rouler mes idées colorées.
Une frénésie m’emporte
Je me dévoile, j’exhorte
Qui me fait l’honneur de me lire
Pour découvrir tous mes soupirs.
J’aime une dose de mystère,
sournoise pour certains,
mais entière dans mon dessein,
Celui de toujours vous plaire,
Coquette, je ne peux m’en défaire,
Apporter évasion, passion,
Réflexion et compassion.
Pourtant lorsque je couche
Mon esprit sans retouche
Et que je grave ma prose
Sur l’arbre de cellulose
Les fibres de mon corps exultent
Et mon âme virevolte
Dans l’océan de vos pensées
Où elle vient, ne vous déplaise, accoster.
Marisa FOURÉ (29/04/2013)
Tous droits réservés

Les astres de notre vie


Photo prise sur le net
J’aime regarder la voute étoilée
Lorsque la lune au soleil l’a succédée.
Elle me rappelle combien nous sommes petits,
dans cet espace que l’on dit infini.
J’aimerais parcourir toutes les planètes
Qui m’entourent,
Pour pouvoir en faire le tour sans détour.
Elles possèdent les couleurs de l’arc-en-ciel,
diaphane mais visible qui nous interpelle,
Lorsqu’il s’arc-boute une fois l’orage passé
remplissant nos cœurs et nos yeux émerveillés.
Ressentez-vous leurs effets sur votre comportement ?
Murmurent-elles des choses à votre inconscient ?
Elles sont notre faiblesse et notre force,
façonnant nos destins, elles nous renforcent.
Zodiaque emprisonnant tes dix astres aimés,
Dévoile-moi la roue d’un destin enchanté.
Et même si un choix toujours nous est octroyé,
de créer, de donner et d’aimer,
Elles seront nos compagnes, nos aimés,
Fidèles, elles ne nous abandonneront jamais.
Marisa FOURÉ (26/04/2013)
Tous droits réservés

vendredi 26 avril 2013

Convoitise


 Photo prise sur le net
Convoitise
Ah ! vous dirais-je Monsieur,
Le doux drame qui m’émeut.
La seule pensée de vos lèvres douces
Unies aux miennes m’émousse.
Et un flot déferle en moi,
Au seul son de votre voix.
Tout mon corps vibre sous l’effet
De ce séisme enflammé.
Entendez-vous les battements
De ce cœur triste et aimant,
Qui ne demande que l’aumône
De vos mains qui me frôlent ?
Dans mes rêves les plus fous,
Lorsque mon corps s’anime,
Je me sers contre vous
pour devenir mutine.
Ma poitrine se soulève,
Eteignez cette fièvre.
Secourez-moi je vous en conjure,
Et soignez cette blessure.
Mais ma supplique reste lettre morte,
Soudain je me sens bien sotte.
Puisque vous aimez ailleurs,
Et qu’une autre à déjà votre cœur.
Marisa FOURÉ (26/04/2013)
Tous droits réservés

jeudi 25 avril 2013

Contez fleurette !

Photo prise sur le net

Contez fleurette !


Assise sur un banc de pierre, sylphide éthérée, votre visage délicatement penché sur votre ouvrage, mon cœur s’est arrêté

Mon âme tressaillit, je vous reconnaissais et je hâtais le pas de peur qu’à mes yeux vous ne vous dérobiez

Durant ce cheminement interminable je vous détaillais pour graver votre image maintenant adorée

Votre corps gracile joliment camouflé sous ce corsage léger et cette robe fine indiscrète à souhait

Le vent léger et le parfum de l’air ajoutaient à cette journée printanière une note très particulière

Les fleurs renaissaient si délicates, pareilles à votre nuque tendue que maintenant je convoite

J’entrevoyais vos mains, longues et fines, qui aux miennes emprisonnées deviendraient câlines

Vos jambes que je devine longues, croisées gracieusement, sont à mes yeux sensibles un bel enchantement

Mon cœur se sert pourtant, vous ne m’avez pas regardé alors que je vous dévore languissant mon aimée

Aura-t-il remarqué mon regard charmé, lorsque sur son charisme charmant je me suis arrêtée ?

A l’instant même où je le vis je crus défaillir tellement sa beauté irradiait de son sourire

D’ailleurs à qui à quoi sourit-il ? Je ne peux lire dans ses intimes pensées, cela sera sans doute à sa belle fiancée

Son allant et sa prestance me sont un gage de confiance et j’ose espérer qu’il vienne s’asseoir à mes côtés

Pourtant je replonge bien vite, le visage rougissant de confusion, sur ce livre maintenant bien inintéressant

Les lignes se brouillent à mes yeux inattentifs, mon esprit divague et mon corps s’alanguit, je ne sais plus qu’attendre un signe de lui

Le temps a suspendu son envol et je me sens isolée, perdue dans ce désert de l’âme abandonnée

Du coin de l’œil je le vois enfin, est-ce là un signe du destin ? Il ralentit, je n’entends que son pas crissant sur le gravier bruyant, dans cette sinueuse allée faite pour les amants

Excusez mon audace, belle demoiselle, me permettez-vous de grâce qu’à vos côté je me place ?

De quelle époque est-il ? Je me sens si troublée par ce langage subtile et délicieusement désuet

Il reste planté là attendant mon invitation, mais ma gorge se sert restant muette à sa sollicitation

La panique me prend, le visage cramoisi, n’ayant pas prévu cette entrée en matière, je répondis :

Prenez place monsieur, je vous en prie, même si la bienséance en ces temps nous l’interdit…


Marisa FOURÉ (25/04/2013)
Tous droits réservés

mercredi 24 avril 2013

Réveillez-vous "Homo-Sapiens" !


Photo prise sur le net


Vous n’avez eu de cesse de détruire tout ce que vous touchez

Au nom de l’évolution, de l’exploration et de la survie

Pourquoi vous sentez-vous si vulnérables ?

Pourquoi croyez-vous être si mauvais que vous exterminez vos semblables ?

Pourquoi tant de colère, de combats, de convoitise ?

Malgré votre intelligence, vos expériences sont incomprises.

Vous vous êtes bornés à une reproduction comme des virus meurtriers

Qui colonisent impitoyablement sans humanité ni respect la nature

Vous prenez, quitte à écraser celui qui vous fait barrage

Vous asséchez votre terre MERE, la spoliant de ses trésors pour la détruire à petit feu

Vous faites taire le dieu d’amour qui vous habite au profit de votre diable destructeur

Mais la vie ce n’est pas cela !

Ce n’est pas amasser des richesses, répandre son venin, regarder l’avenir sans vivre le présent

Rejeter ses frères qui sont différents, les tuer pour prendre leurs biens,

Ou les parquer dans des bidonvilles dans des conditions inhumaines,

Ça n’est pas la loi du plus fort comme c’est le cas chez les animaux,

Nous avons été dotés d’une conscience doublée d’une intelligence,

Outils indispensables à une vie d’amour et de partage,

Alors réveillez-vous, vous qui êtes vos propres prédateurs, en laissant parler vos cœurs

Et dispensez votre amour sans restriction pour que notre humanité grandisse et accède

A une spiritualité universelle où la douleur, la tristesse, les maladies, la faim, la soif, les

Affrontements n’existent plus, en un mot pour vivre en harmonie.


Marisa FOURÉ (24/04/2013)
Tous droits réservés

mardi 23 avril 2013

Sensualité printanière



Photo prise sur le net

Sensualité printanière

Les premiers rayons du soleil apparaissaient enfin
J’allais pouvoir retirer ces vêtements pesants sur ma peau.

Cet hiver n’en finissait pas avec son lot de froideur et de pluie
La nature même en était recouverte, les sapins ployaient sous la neige
Les animaux en léthargie s’éveillaient enfin de leur sommeil trop long.

Moi aussi je renaissais à la vie me repaissant de cette lumière trop longtemps refusée
Je m’habillais légèrement, malgré le proverbe éprouvé,
Et j’osais en ce mois d’avril me découvrir d’un fil.

Mes derniers atours parés, parfaitement maquillée et coiffée,
Je mettais le bout de mon nez dehors pour offrir au soleil et aux yeux appréciateurs la grâce de mon corps et le galbé de mes jambes nues.
Portée par l’air ambiant qui répandait le pollen des fleurs à peine écloses,
Je me pavanais fièrement, me sentant belle et désirable, le monde à mes pieds déposé.

D’un pas léger et nonchalant je déambulais gracieusement, ma jupe virevoltant, et de petites parcelles de mes jambes se découvraient accidentellement pour enchanter le regard appuyé des passants émoustillés et sensibles à cette sensualité printanière toute féminine de coquetterie mutine.

J’étais en ce premier jour de liberté, âme et corps délivrés, et je me nourrissais de cette énergie déployée, radieuse et irradiée, contribuant à un bien-être très égoïste mais Ô combien pétillant d’allégresse.

Marisa FOURÉ (23/04/2013)
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Satire parentale


Photo prise sur le net

Satire parentale

Ô, ma fille ! Ô, mon fils !
As-tu bien profité de tes grasses matinées ?
As-tu bien mangé tous frais payés
Car maintenant il faut te bouger
Travailler, il te faut aller
Pour un logement en payer le loyer.

Maintenant que tu as trente ans,
Il est, je pense, grand temps
De voler de tes propres ailes
Pour pouvoir nous faire la belle.

Tes réveils à midi pour le petit-déjeuner
Tes boules de fringues puant la fumée
Maintenant je te les laisse, 
Remues-toi les fesses…

Comme toi nous allons devenir égoïstes,
Pour ne penser qu’à nous et toi on s’en fout
Nous t’avons assez donné,
Aujourd’hui, à toi de te débrouiller.

Tes parents qui t’aiment…

Marisa FOURÉ et Mélisande FOURÉ (23/04/2013)
Tous droits réservés