Photo prise du net
Conciliabule fleuri
T’en souviens-tu de ce souffle si particulier
Pareil au vent, mais de sentiments chargés ?
Doucement, il s’était immiscé sur nos pétales
En une caresse légère, brève et monacale
Sa chaleur diffusée exhala nos effluves chavirés
Et nous fûmes aspirées dans des zones cloisonnées
Engourdies nous vacillâmes, nous penchant déboussolées
Entraînant nos amies dressées, dans notre folle échappée
Nous ondulions dans une danse folle, sans nom
Bringuebalées de gauche à droite, nous virevoltions
Aucun son ne faisait trembler nos frêles corolles
Comme, Lorsque le souffle du ciel se désole
Nous nous sentions alors si proches des humains
Qu’aveuglées, ils auraient pu nous cueillir à cent mains
Eh ! Petit papillon, laisse-moi te conter cette
aventure
Viens plus près de moi, approche, que je te la murmure
C’est à la faveur de cet épanchement, ô combien rare !
Que tu pourras prélever, mon si doux nectar
Vole ensuite répandre cette histoire enchantée
Car nous avons maintenant de nouveaux alliés
Ils m’ont transmis leur immense amour protecteur
Et nous ont assuré d’un dévouement de douceur
Précise surtout à tous nos amis de la nature,
Qu’ils les aiment, eux aussi, cœurs vaillants en armure
Marisa FOURÉ (05/07/2013)
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