Je pleure la
perte d’un ami
Qui sans
raison m’a banni
D’une longue
et subtile approche
Que le temps
avait nourri
Progressivement
une amitié
Simple et
joviale avait grandi
Pourtant un
beau jour, inexplicablement,
Celui-ci m’a
fui bien volontairement
Tristesse et
peine envahissent mon âme
Par cette
traîtrise qui, pour moi, est infâme
L’être
humain est-il donc si léger ?
Que même
dans l’amour il peut se dévoyer
Lui seul peut se poser les vraies questions
Pourquoi je
l’éloigne avec une telle déraison ?
D’un sourire
radieux et le visage heureux
Je vous vois
maintenant livide et très frileux
Puisqu’il en
est ainsi il n’y aura plus d’élans
De loin je
vous sourirai un peu tristement
J’attendrai, peut-être en vain, un geste de vous
Je serai
transparente, lointaine je l’avoue
Je n’ai
aucun regret de vous voir vous éloigner
Puisqu’en conscience
je ne vous ai pas froissé
Au-revoir
donc, peut-être me suis-je leurrée
En croyant voir
en vous le frère que j’aurais aimé
Marisa F. (17/10/2013)
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