Photo du net |
Le ciel
pleure des larmes
Acides et
remplies de tristesse
Comme celles
des hommes
Qui souffrent
en silence
Atteint dans
ses entrailles
Dont la
barrière cède inéluctablement
Dans un
fracas turbulent
Le tonnerre
gronde en son cœur
Et la
grisaille l’habille de rancœur
Des êtres
fourmillant sur terre
Et la
chaleur des frictions
N’apaisent
en rien la mer
Les arbres
même, agitent leurs branches
Comme des
bras désireux d’agir
Mais leurs
pieds immobiles
Les freinent
empêchant tout mouvement
Pour les enchaîner,
étouffant tout élan
La terre se
recouvre frileuse
Protégeant son
for intérieur
D’une carapace
dure de sècheresse
Semblable à
celle des dictateurs
Elle qui
voudrait nourrir ses enfants
Se résout à s’abandonner
au vent
Le souffle
de vie qui inonde toute chose
S’essouffle
du manque d’air pur
Mais l’homme
prend faits et causes
Engendrant le
tumulte des peurs
Quand
cessera-t-il de heurter la planète ?
Celle qui
lui donna la vie pour n’être
Que le
témoin du désastre annoncé.
Il est bien
misérable dans son labeur
Il agit à l’encontre
des ordres établis
Pour imposer
sa loi et ses bourdes aussi
C’est aux
rares enfants chéris
Dont les
âmes éveillées se sont nourries
Des erreurs
et Des actes du passé
D’ouvrir la
voix de la raison à enseigner
Marisa F. (15/10/2013)
Tous droits réservés
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire