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mercredi 3 juillet 2019

Confidences




J’ai pris cette plume qui s’est abandonnée dans ma main en amie ; Elle était douce et sans résistance prête à m’accompagner sur le chemin des confidences.
Une feuille posée négligemment dans un coin me faisait de l’œil,
alors je l’ai portée sur cette table pour en faire mon recueil.

C’était un besoin presque viscéral de t’écrire, d’entrer dans le méandre de mes pensées afin d’avouer ce que je te tairai.
Il est si difficile de communiquer lorsque la porte du cœur reste close et que, même dits, les mots restent vains ou incompris !

Je suis lâche lorsque je suis avec toi, car j’ai peur de gâcher ces précieux moments qui nous réunissent et je me terre dans ce silence qui t’aime avec l’espoir et l’attente d’un doux instant où nos âmes s’épancheraient, doux aveux en partage dans l’abandon de soi.

Comment être sûre de ne plus te froisser, t’abîmer sans le vouloir ? Je me haïrais alors d’avoir été maladroite.
Et si pour te plaire je dois me taire, il en sera ainsi avec un peu de tristesse amère.
La parole nous a été donnée pour exprimer nos émois et pourtant il n’est pas simple de conjuguer nos amours quand il s’y glisse la maladresse des cœurs et la folie qui nous submerge.

Vogue joli cœur, à l’heure où la peine m’égare de t’avoir révélé les tourments que tu suscites et dont tu ne veux endosser la teneur.
Ne rien s’avouer serait mentir à nos âmes et briser nos cœurs d’égoïstes transports, alors qu’aimer c’est honorer la vérité profonde qui résonne comme une plaie béante.

Te laisser du temps pour pardonner, espérance un peu folle, puisqu’il ne fait que s’écouler écorchant l’amour au passage.
Mon amour si muet et solitaire pétri de souffrances et de non-dits, crois-tu qu’un jour je serai ta confidente aimée et chérie ?

Marisa F (03/07/2019)
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