Je glisse sur le soyeux de ta peau,
navigue dans la douceur de tes mots
et sur le lit de nos désirs,
sans jamais atteindre l’intimité de ton âme
La fraîcheur de ce lit où je trouve le repos
me rappelle le manque de ton corps
qui se colle au mien
et tes absences quotidiennes
Mes pensées se meurent au fond de ma gorge
en non-dits et en pleurs dans ce jardin secret
dont tu ne soupçonnes pas l’existence
Comment te rejoindre et mêler
nos sentiments amoureux,
alors que tu ne souhaites
que des intermèdes bienheureux ?
Ces moments ménagés
pour enfin seuls nous retrouver,
loin des corps alanguis et nus
en ces lieux feutrés
Mon corps dénudé caressé par les draps
est une invite à l’extase des sens
dans l’intimité de ma chambre silencieuse
Je rêve de nuits interminables, emboîtés
et de tes mains fougueuses et brûlantes
sur mes antres assoiffées
Ô mon cher amour, l’impatience me gagne si souvent,
oscillant entre frustration et colère aveugle
de me sentir si fragile
J’apprends la patience et m’initie à tes jeux,
ces expériences désirées sous ton aile bienveillante
qui m’attirent et me chavirent
Je te sens retissant à mes appels répétés
et tambourine à ton cœur de me laisser entrer
Tu restes sur tes gardes la porte close
un contrôle tenace te servant d’armée…
Marisa F (27/01/2019)
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