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mardi 3 septembre 2013

Opaline



Petit être fragile, je t’imaginais
dans le giron de ta mère
gambadant avec tes frères
le pas encore mal assuré
titubant sur tes pattes fines
remplie d’insouciance, mutine.

Tu t’amuserais d’une herbe, 
chatouilleuse qui te taquine 
heureuse d’être ton compagnon
de jeux simples et joyeux
Ton poile se hérisserait et,
tu bondirais d’un coup 
les oreilles baissées
le regard furtif aux aguets
presque tapi, attendant 
le moment propice
pour te propulser 
sur ta proie mobile, 
queue levée, poile hérissé.

Retirée bien trop tôt de ta fratrie,
tu en garderais certainement, avec nostalgie
le Souvenir indélébile. Amours sacrifiés
au nom d’autres amitiés, adopté
pour recevoir câlins et amour,
petit chaton aux petons de velours.

Je t’ai enfin trouvée petite Opaline,
pas loin de Brocéliande, attendant
de vivre ta quête du St Graal
à Moncontour, village médiéval
fleuri aux maisons de granit gris.

Tes beaux yeux bleus m’ont attendri
et je n’ai pu résister aux cris
de joie des filles, ébahies,
qui jubilaient de t’accueillir à la maison
pour t’entourer d’amour, à l’unisson
des rires au rythme des saisons.

Je te vois maintenant déambuler
dans notre joyeuse maisonnée
le pas encore mal assuré, 
deux mois seulement ont sonné.

Je te veillerai comme ta maman
pour t’aider à grandir vaillamment
dans un climat serein et harmonieux
où tu vivras, petit chat, toujours heureux.

Marisa FOURÉ (27/08/2013)
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