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Accrocher ton regard
Comme on
suspend les mots
Sur la toile
vierge
Au blanc
manteau.
Retenir ton
attention
Pour l’inscrire
dans ta tête
En une pluie
de sensations
Qui te
murmurent ma défaite.
Composer un
texte
Que tu ne
liras jamais
Sur le
tableau noir
De mes
sentiments secrets.
Pour exorciser
les pensées
Qui peuplent
mes rêves
Dans la
brume dense
Des lendemains
endormis.
C’est à la
faveur de mes songes
Où tu
émerges sans fin
Que j’entretiens
la flamme
D’un nouveau
jour divin.
J’aime cette
torture
Que l’esprit
inflige
Dans ses
fantasques augures
Qui souvent
s’insurgent.
Cet espoir,
inutile de turpitudes
Vient émouvoir
les fibres
De mon corps
en prélude
D'accords
désaccordés
Dont la
partition reste inachevée.
Ô tristesse,
mélancolie, passez
Partez ou
donnez-moi l’âme désirée
Comme un
bouquet de fleurs
Jeté aux
quatre vents
Pour m’enivrer
des amours d’antan.
Marisa F
(21/01/2014)
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réservés.
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