Photo prise sur le net
Vagues à l’âme
Je voguais
sur la mer
Il voguait
sur mes flots
Sur l’immensité
bleue
Seule, les voiles
aux cieux
L’impérieux
appel
Avait étreint
mon âme
Il était
sans appel
Pas même une
larme
J’étais dans
le départ
Tu étais
dans l’attente
Je partais pour
nulle part
Nos deux âmes
errantes
Vaste étendue
de danger
Abimes noires
où plonger
Aux méandres
de la raison
Jusque-là
étouffée d’un bâillon
Ce périple
je l’ai choisi
Toi tu te morfonds
au nid
Attendant mon
retour
Priant pour préserver
notre amour
J’abandonne
pour un moment
Ces doux
émois, ces doux instants
Entre tes
bras passés
Sous Le ciel
étoilé, et
Perdue au
large de cette eau
Où miroite cet
aveu
Gravé sur la
lune, scintillant
De mille
feux d’argent
Tu rêves aux
effluves de mon corps
Imprégnées dans
nos draps d’or
Où ma peau
satin glissa, sous tes mains
Avides pour
assouvir ta faim
Attends-moi
encore mon amour
Quelques miles
filent, je t’implore
et j’aborde,
là, à tribord,
à hauteur exacte
de ton cœur lourd.
Marisa FOURÉ (03/06/2013)
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