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mardi 10 octobre 2017

A présent...





Je n’imaginais pas cette colère
Avant de la vivre
Cette peine qui gronde
Au fond de mon cœur fier
 
Et Ce désarroi rageur
qui fait perdre toute mesure
Je n’imaginais pas te perdre
de vue et d’amour
 
Avant de le vivre
Je n’imaginais pas couler
Dans le flot de mes larmes
et les profondeurs abyssales
 
Je n’imaginais pas cette tristesse
Avant de la vivre, à cette heure
ce voile qui habille mon corps
et les souvenirs vengeurs
 
Je croyais tout résolu
Avant de le vivre
Un ciel sans nuage à l’horizon
Cultiver l’amour sans la raison
 
Mais il est des déchirements
Des souffrances extrêmes
Que l’on ne prévoit pas
Et Qui rendent bien amère
 
Je n’imaginais pas
les sentiments qui s’effacent
une demie décennie enfuie
Demeurer une amie
Qui te connait si bien
 
Celle, tapie dans l’ombre
De nos souvenirs dépassés
Un tatouage indélébile
Dont on ne veut se défaire
 
Je n’imaginais pas
Avant de le vivre
Ce lit vide et froid
Cet oreiller orphelin
Sans nos étreintes amoureuses
 
Pourtant, c’est aujourd’hui
que je le vis…
 
Marisa FOURE (10/10/2017)
Tous droits réservés

mercredi 4 octobre 2017

Coup de foudre




Ô Soleil au zénith !
Revêts ton linceul
Laisse la Lune blafarde
Eclairer mon chagrin
Que le clair-obscur
Expulse douleur et peur
 
N’irradie pas ta lumière
Bienfaisante et chaude
Pas encore, je ne suis pas prête
Pas tant que ma tristesse taraude
Et que Mon cœur lourd pleure
 
J’aspire à juste m’étendre
A l’ombre de mes souvenirs
Ne plus penser au présent
Déserter mon sourire
Et laisser la place au malheur
 
Ô cupidon, mon ennemi
Qu’as-tu fait à nos vies ?
Bien triste stratagème
Pour séparer deux êtres qui s’aiment
Sans flèche ni poème
 
Juste un coup de foudre
Inoffensif et Tragique
Qui bouleverse deux âmes
Et tant d’autres cœurs
Entre chagrin et ardeur
 
Je te dirai quand m’inonder
De tes rayonnements
Quand la source se tarira
Et que manquant d’air
Je renaîtrai à ta chaleur
 
Pour l’heure, la tête dans les étoiles
Ne plus penser, ne plus sentir
Ce déchirement intérieur
Et me laisser porter par Mes émois
Pour repeindre ma toile de couleurs
 
Marisa FOURE (03/10/2017)
Tous droits réservés

lundi 27 février 2017

Mille et une Nuits

Mille et Une Nuits

Demain, sur nos corps assoupis,
nous déposerons un voile de souvenirs
 
Moments éphémères, nuit interminable,
nous croirons avoir rêvé ces précieux instants
 
Douceur infinie, caresses légères,
Un jour qui se termine par de tendres baisers
 
Et puis l'aube poindra avec son lot d'habitudes,
Course effrénée dans un quotidien pesant
 
Mais cette nuit reste au chaud, enfouie au plus profond
n'attendant que le moment de ressurgir enfin
 
Revivre ce qui fut nous, abandonnés et vrais,
dans ce tourbillon d'amour où s'expriment nos âmes.
 
 
Marisa 27/02/2017
Tous droits réservés