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Mais où t’en
es-tu allé mon chevalier ailé ?
Sous cette
couche épaisse qui t’occulte
A mes yeux
éperdus de ta lumière
Je cherche
en vain le moindre rayon
Qui
susciterait l’émoi, le sursaut
au fond de
mes yeux
Le vent à
bout de souffle ne peut rien
Et la
grisaille, comme un manteau
S’érige en
dominatrice des éléments
Les arbres
semblent vouloir, par leurs balancements,
Effacer la
craie grise envahissant la toile
De ce
tableau morose qui jette le discrédit
Sur toutes
choses
La pluie s’est
invitée, lavant les particules,
Assainissant
l’azur pour lui rendre justice
Je compte
les minutes et les heures défilent
Quand donc l’éclaircie
dessinera-t-elle
Le contour
des nuages qui dériveront
Sous les
effets du vent compatissant ?
Et mon cœur se
chargera enfin des bienfaits
De cette
chaleur dont tu irradies à profusion
Ô toi,
Soleil de mes jours qui instille la joie de vivre
Revient me
murmurer ton amour infini et
Loves-toi
dans mon petit cœur comme la foi
Qui inonde
mon âme la nourrissant de miel
Envoie-moi
la colombe en messager
Afin que je
puisse t’accueillir en vainqueur
Pour encore
et toujours t’aimer avec ardeur
Je reste
enracinée même si ma tête t’effleure
La distance
qui nous sépare n’est pourtant qu’un leurre
Parce qu’aucune
frontière visible ne nous sépare
Ton énergie
s’insinue dans le moindre pore
De ma peau
frissonnante de tes caresses
Où perle l’eau
divine de la vie
Je me
montrerai reconnaissante de ta venue
Et me
connecterai à toi et à l’univers entier
Pour unir notre
amour à l’humanité.
Marisa F
(24/01/2014)
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