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A guetter le
bruit tonitruant
Annonçant
ton arrivée, mon cœur s’affole
Dans ce hall
ouvert aux vents en partance
J’erre seule
au monde dans la foule
Attirée par
les couleurs en mouvance
Mes yeux se
posent sur les affiches
Et les
visages anonymes affairés
Celui-ci
s’empressera de charger un paquet
Celui-là
enlacera un corps désiré
Celui-ci
encore dira au revoir à son ardeur
Celui-là
encore accueillera le bonheur
Cet espace
immense rythmé par les heures
Où le
tableau du trafic arrivée/départ pleure
Je l’aime et
je le haie tour à tour
Lorsque tu
reviens et repars sans détour
Tic-tac fait
mon cerveau en suspend
Il voudrait
avancer puis arrêter le temps
Prolonger la
durée des retrouvailles
Retarder celle
de la séparation qui tiraille
Les gens,
comme moi, attendent l’inéluctable,
Le moment où
la locomotive à toute allure
Amorcera le
freinage interminable
Pour
terminer sa course sur le quai affréteur
Où suspendus
les émois étreignent les cœurs
Les murs
vibreront une dernière fois
Des rires et
sentiments de peine ou de joie
Dans cette
gare désertée où plus aucun pas ne résonne
Subsisteront
les fantômes des silhouettes aphones
Marisa F.
(25/11/2013)
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réservés.
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