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Le vent essaimait
de douces paroles
Au tréfonds
de mon corps torturé
Sa
manifestation à mes yeux étonnés
Passait simplement
par l’envol des feuilles
Formant farandoles
qui dansaient sur le sol
Aucune
parole n’était prononcée
Le souffle,
comme un murmure,
S’engouffrait
en chacun de mes pores
Un sage
frémissement ceinturait
Mon enveloppe
charnelle
Et je savais
en cet instant béni
Que rien ne
pouvait égaler l’infini
Je devenais
le témoin privilégié et silencieux
De la
manifestation des éléments majestueux
Les nuages
invités dérivant me chapeautaient
Au gré du
temps se chargeant de ténébreuses ondées
La pluie
parfois lavait ma peau
comme un enfant
que l’on bénit des eaux
Le soleil,
en ami, réchauffait mon écorce meurtrie
Irradiant de
mille bienfaits mon liège assailli
Ma chevelure
s’ébrouait alors répandant mille gouttelettes
dans l’air
ambiant en cristaux fluides de fête
Ebloui de sa
chaleur ardente je me chargeais
D’énergie
vitale pour que la terre au ciel soit ralliée.
Marisa F
(22/11/2013)
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