Nombre total de pages vues

vendredi 22 novembre 2013

Les murmures du vent

Photo du net

Le vent essaimait de douces paroles
Au tréfonds de mon corps torturé
Sa manifestation à mes yeux étonnés
Passait simplement par l’envol des feuilles
Formant farandoles qui dansaient sur le sol
Aucune parole n’était prononcée
Le souffle, comme un murmure,
S’engouffrait en chacun de mes pores
Un sage frémissement ceinturait
Mon enveloppe charnelle
Et je savais en cet instant béni
Que rien ne pouvait égaler l’infini
Je devenais le témoin privilégié et silencieux
De la manifestation des éléments majestueux
Les nuages invités dérivant me chapeautaient
Au gré du temps se chargeant de ténébreuses ondées
La pluie parfois lavait ma peau
comme un enfant que l’on bénit des eaux
Le soleil, en ami, réchauffait mon écorce meurtrie
Irradiant de mille bienfaits mon liège assailli
Ma chevelure s’ébrouait alors répandant mille gouttelettes
dans l’air ambiant en cristaux fluides de fête
Ebloui de sa chaleur ardente je me chargeais
D’énergie vitale pour que la terre au ciel soit ralliée.

 
Marisa F (22/11/2013)
Tous droits réservés

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire