Contemplation
Depuis
quelques heures,
qui me
semblent des minutes,
je me
prélasse à regarder l’immensité du grand bleu
qui me
murmure à l’oreille sa grandeur infinie.
Les odeurs
me parviennent,
le sable
brûlant chauffé par une étoile
qui
maintenant va se coucher
formant à l’occident,
sur la mer paisible et calme,
des reflets
rougeoyants, éclatants, scintillants
ou encore
les oiseaux s’entrecroisant,
chantant
leur douce mélodie au crépuscule
qui se plait
à changer le ciel de la couleur d’une rose.
Les
coquillages rouges, blancs, gris, oranges,
les galets
noirs onyx et les petits poissons
venant
courir le long des côtes.
Je sentais
le vent dans mes cheveux,
les
soulevant gracieusement,
quelques
grains de sable se laissaient porter telles des plumes
et je
pensais ne plus jamais revenir dans les villes polluées
pour rester
éternellement dans cet éden rougeoyant.
Mélisande FOURÉ (09/09/2013)
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