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Mes pensées
s’échouent
comme
l’écume sur la plage désertée
et mes yeux
se baignent
de
l’arc-en-ciel de couleurs
dont me
gratifie l’horizon azuré.
Je suis
seule à contempler l’infiniment grand
et la mer,
qui n’a aucune limite,
M’attire à
travers le chant des sirènes invisibles
me murmurant
de les rejoindre.
Je m’éblouie
du feu d’artifice que la mer
projette au
ciel de mon âme.
Sous la
pression du poids de mon corps
qui me fait
m’enfoncer Plus profondément
dans la
plénitude de l’instant,
Je peux, en
ces instants de pure contemplation,
ressentir la
douce chaleur
du sable Glissant
entre mes orteils.
Tout semble
se mouvoir,
les nuages dérivent
et s’embrasent
sous le feu
du soleil couchant
qui, dans un
dernier effort,
laisse son
emprunte chaleureuse,
comme un
souvenir.
Ces boules
cotonneuses informes
cèdent
progressivement leur place à l’astre lunaire
et à ses acolytes éphémères, les étoiles.
Je
m’imprègne de ces précieux instants de gloire universelle
où le
coucher de soleil se répand sur le paysage maritime
que seules
les mouettes osent parcourir pour un dernier vol
avant le
repos de leurs ailes déployées.
Suis-je
seule à contempler ces beautés terrestres et célestes ?
Peut-être y
en a-t-il d’autres en cet instant, je ne peux que l’espérer
Car il est
désolant de penser que ce qui éclabousse nos
Yeux de
magnificence n’atteint pas le cœur de ses hôtes.
Marisa FOURE (09/09/2013)
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