J’ai perdu
mon cœur
A espérer le
bonheur
Je n’y ai
pris garde
Il a glissé
sur l’asphalte
Il semblait
bien accroché
Au tien, mon
bienaimé
Rythmant nos
émois
A l’abri, dans
tes bras
C’est au gré
des dérives
Que j’ai
atteint la rive
Celle du
désespoir
De tes
mensonges noirs
Que tu
instilles à foison
Avec foi et
déraison
Alors il
s’est décroché
Sans bruit,
de mauvais gré
sur l’eau
stagnante, zombi
il est parti
vivre sa vie
Abordant d’autres
navires
Voguant vers
d’autres naufrages
Égoïste, il
chavire ivre
A l’appel
des sirènes
Aux chimères
divines
Des amours
assassines
Livrée ainsi
aux charmes
De ces
douceurs sans âme
Je découvre l’extase
De mon corps
profane
Je deviens
lionne
Chassant à
me repaitre
Des charmes
virils qui se donnent
Et je tisse
ma toile
Emprisonnant
les idylles
Jusqu’à
dévorer sentiments
Et sensations
intimes
Ne venez pas
papillonner
Dans mon
giron, mal-aimés
Vous vous
brûleriez les ailes
Hypnotisés à
la lumière
de ma flamme
éternelle
Le destin a
fait son œuvre
Je panse tous
les outrages
Passez sans regret
votre chemin
Cupidon vous
fait signe de la main….
Marisa F. (29/08/2013)
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