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jeudi 8 août 2013

Les cendres de mon coeur


Photo du net
Je pleure ce jour béni
où tu te posas sur moi
m’effleurant de tes ailes
Caressant tendrement
le duvet de mes pétales.

Tu me murmurais des mots si doux
que je m’enivrais à leur chant
suspendant alors le temps
qui flétrit toutes choses.

Pas même le soleil
ne réchauffait mon cœur
à l’éclat de tes murmures
dont je me parais sans fin
brillant de mille feux
comme un écrin soyeux.

Je t’accueillis alors 
en dévoilant mon cœur
Celui que je gardais 
pour l’élu sans heure.

Confiante et sereine
Nous dansâmes ensemble
Jusqu’au bout de la nuit
éclairant cette idylle.

Elle fut notre complice
A l’abri des regards
la Lune diaphane illuminant
nos amours éperdues.

Et le temps suspendu
devenait notre ami
La fraîcheur nous couvrait
d’un voile de jeunesse.

Jusqu’à l’aube naissance
Tu m’étreignis l’âme
gravant à tout jamais
les ailes de mon cœur.

Alors tu dis adieu
à ce qui fut nous deux
emportant avec toi 
mon bien le plus précieux.

Cette poudre enchanteresse
Je l’ai chargée d’aveux
pour qu’aux vents merveilleux 
tu emportes ma jeunesse.

Vers d’autres cœurs tendres
tu voleras peut-être
ensemençant tour à tour
l’antre d’autres trémières.

La rosée naissante
à l’orée de mes voiles
se mélange à mes larmes
que maintenant je dévoile.

Marisa FOURÉ (08/08/2013)

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