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Je me morfondais, le cœur déchiré
mourir d’aimer, c’est mourir tout court
Mon corps s’est asséché éloignée de toi
Plus rien ne comptait si loin de tes bras
Belles promesses murmurées au creux de mon oreille,
je virevoltais au rythme, des sons de ta voix miel
J’échafaudais des buildings de promesses
t’aimer toujours, t’aimer sans cesse
Je me pris à rêver à un amour éternel
celui qu’on dit, entre deux âmes charnelles
qui se seraient retrouvées par-delà le temps
qui malgré les tourmentes, restent
amants
Mais les amours ne sont pas toujours éternelles
Elles se brisent en deux et partent à tire d’ailes
Vers des ciels cléments où le soleil étincelle
mettant en lumière des beautés jouvencelles
Ce lit est bien vide, sans toi à mes côtés
il n’abritera plus, notre amour coloré
Ne sera plus témoin de nos folles échappées
Il s’est recouvert, d’un voile désenchanté
Tu n’as pas su me voir, voir ce qui me tourmente
J’attendais mille fois, que tu me le demandes
Il eut fallu un geste, une parole tendre
pour que cet émoi d’un seul coup ne succombe
Tu aurais retiré le voile de mes maux,
te révélant enfin l’objet de mes sanglots
divulguant les récits de mon cœur de papier
Des expériences enfantines que j’y couchais
Délicates attentions qu’aujourd’hui tu délaisses
dérivant esseulée au souvenir des caresses
que je ne dédiais qu’à toi, ma solide moitié
Aveuglée par l’amour entier que je te portais
Puis un jour, l’enchantement est à son comble
Tout paraît plus beau, tout paraît plus joyeux
Le soleil fait un clin d’œil à la morosité palpable
retirant le voile qui collait à mes yeux
Il avait suffi d’un regard, d’un sourire engageant
pour enfin effacer le moindre des tourments
Reprendre goût à la vie pour suivre le chemin
de l’amour qui lie deux nouveaux destins
Marisa FOURÉ (09/08/2013)
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