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lundi 1 juillet 2013

Comment pouvais-je deviner ?


Photo prise sur le net
Comment pouvais-je deviner ?
La souffrance qui t’habite,
Le souffle qui te manque.
Que tu te meurs sous ce voile dense,
Qui se tend et t’avale.
J’ai écouté, j’ai ressenti tes maux,
ta tristesse qui flotte au vent pollué,
ta désolation d’être ainsi ignorée
des pieds qui te foulent sans même te regarder,
défigurant sans ménagement ta beauté et ses bienfaits.
Tu brilles pourtant, tu irradies de joie,
ta gaieté se lit dans toutes particules de vie,
Je le sais, je l'ai vu, je l'ai senti...
Les œillades que tu lances, malicieuses,
N’interpellent que les âmes amoureuses,
Que les enfants qui n’oublient pas ta bonté
Et tout l’amour que tu leur as prodigué.
J’ai laissé remonter à ta surface les émotions,
A fleur de peau, à fleur de cœur, à fleur de mes mots.
Et j’ai perçu et me suis enivrée des vibrations,
Bercée par l’amour dont tu te charges à foison.
Je me suis placée, là, sur la plaie qui s’est ouverte,
Je l’ai pansée pour ne pas qu’elle s’infecte.
J’ai fondu en larmes, secouée de tes sanglots
Pour diffuser ton espoir d’un monde nouveau.
Dis-moi terre mère, guide-moi, ta voix je porterai
Je suis ton messager, je suis prête, ta voie je suivrai
J’irai par les chemins, tel un pèlerin, nourrir les âmes oubliées,
Je réveillerai celles perdues, par des mots colorés, légers
Qui font chavirer les cœurs, qui font aimer la douceur,
Celle dont tu te pares, joyau précieux qu’il faut mériter
Avec un peu d’attention et beaucoup de passion, pour aimer.
Mes larmes qui ruissellent sont ton exutoire intemporel
Et je les laisse inonder ta peau, source de vie et de renouveau.
Mes amis les arbres, tes bien-aimés forts et majestueux,
Te marient au ciel qui te frôle pour unir vos essences
Et de femme, tu te charges d’oxygène et d’eau de vie
Pour offrir à l’univers un astre scintillant de perfection
Sur lequel se mire le soleil réchauffant nos songes éveillés
Et la lune qui couve et materne nos rêves d’éternité.
J’écris en ton nom des louanges à ta beauté,
Reine-mère dictant ta volonté, devant laquelle je me suis inclinée.
Je n'aspire qu'à toujours t'honorer, jusqu’au jour ultime
Où, je mourrai, nourrissant de ma sève tes antres intimes.

Marisa F. (1er/07/2013)
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