Comment
pouvais-je deviner ?
La souffrance
qui t’habite,
Le souffle
qui te manque.
Que tu te meurs
sous ce voile dense,
Qui se tend
et t’avale.
J’ai écouté,
j’ai ressenti tes maux,
ta tristesse
qui flotte au vent pollué,
ta
désolation d’être ainsi ignorée
des pieds
qui te foulent sans même te regarder,
défigurant
sans ménagement ta beauté et ses bienfaits.
Tu brilles
pourtant, tu irradies de joie,
ta gaieté se
lit dans toutes particules de vie,
Je le sais, je l'ai vu, je l'ai senti...
Les œillades
que tu lances, malicieuses,
N’interpellent
que les âmes amoureuses,
Que les
enfants qui n’oublient pas ta bonté
Et tout l’amour
que tu leur as prodigué.
J’ai laissé
remonter à ta surface les émotions,
A fleur de
peau, à fleur de cœur, à fleur de mes mots.
Et j’ai
perçu et me suis enivrée des vibrations,
Bercée par l’amour
dont tu te charges à foison.
Je me suis
placée, là, sur la plaie qui s’est ouverte,
Je l’ai
pansée pour ne pas qu’elle s’infecte.
J’ai fondu
en larmes, secouée de tes sanglots
Pour diffuser
ton espoir d’un monde nouveau.
Dis-moi
terre mère, guide-moi, ta voix je porterai
Je suis ton
messager, je suis prête, ta voie je suivrai
J’irai par
les chemins, tel un pèlerin, nourrir les âmes oubliées,
Je
réveillerai celles perdues, par des mots colorés, légers
Qui font
chavirer les cœurs, qui font aimer la douceur,
Celle dont
tu te pares, joyau précieux qu’il faut mériter
Avec un peu
d’attention et beaucoup de passion, pour aimer.
Mes larmes
qui ruissellent sont ton exutoire intemporel
Et je les
laisse inonder ta peau, source de vie et de renouveau.
Mes amis les
arbres, tes bien-aimés forts et majestueux,
Te marient
au ciel qui te frôle pour unir vos essences
Et de femme,
tu te charges d’oxygène et d’eau de vie
Pour offrir
à l’univers un astre scintillant de perfection
Sur lequel
se mire le soleil réchauffant nos songes éveillés
Et la lune
qui couve et materne nos rêves d’éternité.
J’écris en
ton nom des louanges à ta beauté,
Reine-mère dictant
ta volonté, devant laquelle je me suis inclinée.
Je n'aspire qu'à toujours t'honorer, jusqu’au jour ultime
Où, je mourrai,
nourrissant de ma sève tes antres intimes.
Marisa F. (1er/07/2013)
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