Photo prise sur le net
Je promène doucement
mes doigts
Sur ce piano
où tu jouais autrefois
Les touches légères
s’y réchauffaient
Au rythme enjoué
de tes doigtés
Elles sont
aujourd’hui bien glacées
Toutes joies
et allégresses l’ont déserté
Notre maison
où il faisait bon vivre
Quand l’amour
nous rendait ivres
Raisonnait de
tes jeux endiablés
Et tour à
tour passionnés, mais
C’est la
complainte des cœurs blessés
Que j’écoute
en mon âme esseulée
Elle te
dirait combien il m’est vain
De vivre
sans toi, sans lendemain
Nous nous
étions, certes, jurés
de laisser
le temps au temps passer
Mon cœur a
eu raison de ma déraison
Sans bruit, il
succomba à la passion
A tes je t’aime
et tes envies
Je me suis
prise à t’aimer aussi
C’est là une
bien triste histoire
Qui s’écrit
dans un désespoir noir
Il me faut panser
mes plaies
Et ranger
tous les souvenirs passés
Je ne me
délesterai pas de cet amour
Qui, dans un
petit coin brûlera toujours.
Marisa FOURÉ (30/05/2013)
Tous droits réservés
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Sculpture de Chopin composant son oeuvre
RépondreSupprimer"Marche funèbre"