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Mon bel amant vénitien
Mon bel amant vénitien
Ô mon bel
amant
Qui hante
ces lieux charmants
Tu nous as
toutes épousés
Par tes
mille bontés,
Jadis dispensées
à chacune
De nous, que
tu as aimée
D’un désir
ardant et fou.
Nous ne
rêvions, beau mâle
Que de tes
faveurs, sublimes
Pour calmer
notre ardeur
Tu voguais
dans les méandres
Des canaux
incognito,
lorsqu’une belle
ingénue, élue
recevait ton
doux mot.
Ah, quelles
ivresses
Tu as su
exalter mon ami
Avec toi,
permises
Etaient toutes
les folies.
Des fêtes
joyeuses
tu en étais
le dessert,
Sous les
masques chatoyants
Nous cherchions
à te plaire.
J’eusse aimé
vivre en ces temps
Désinvoltes et
extravagants
Aurais-je
alors succombé
A tes atours
charmants ?
Bercée des
opéras de Farinelli
Je songe aux
sulfureuses nuits
Lorsque ma
longue robe arrachée
De ma peau
tu te serais délecté.
Je rends
grâce toutefois à ta foi
Qui te mena droit
au prélat
Et j’imagine
les tristes pleures
De celles
qui n’ont pu gagner ton cœur.
Mais dans
tes exploits,
Il en est un,
s’il m’en croit
C’est bien ta
secrète évasion
De la prison
vénitienne des Plombs.
Marisa FOURÉ (31/05/2013)
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