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vendredi 31 mai 2013

Mon bel amant vénitien


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Mon bel amant vénitien

Ô mon bel amant
Qui hante ces lieux charmants
Tu nous as toutes épousés
Par tes mille bontés,
Jadis dispensées à chacune
De nous, que tu as aimée
D’un désir ardant et fou.

Nous ne rêvions, beau mâle
Que de tes faveurs, sublimes
Pour calmer notre ardeur
Tu voguais dans les méandres
Des canaux incognito,
lorsqu’une belle ingénue, élue
recevait ton doux mot.

Ah, quelles ivresses
Tu as su exalter mon ami
Avec toi, permises
Etaient toutes les folies.
Des fêtes joyeuses
tu en étais le dessert,
Sous les masques chatoyants
Nous cherchions à te plaire.

J’eusse aimé vivre en ces temps
Désinvoltes et extravagants
Aurais-je alors succombé
A tes atours charmants ?

Bercée des opéras de Farinelli
Je songe aux sulfureuses nuits
Lorsque ma longue robe arrachée
De ma peau tu te serais délecté.

Je rends grâce toutefois à ta foi
Qui te mena droit au prélat
Et j’imagine les tristes pleures
De celles qui n’ont pu gagner ton cœur.

Mais dans tes exploits,
Il en est un, s’il m’en croit
C’est bien ta secrète évasion
De la prison vénitienne des Plombs.

Marisa FOURÉ (31/05/2013)
Tous droits réservés

Philippe Jaroussky - "Tu m'offendi" (La verita in cimento) A.Vivaldi

Philippe Jaroussky - J.C.Bach 'La Dolce Fiamma'

La mia poesia di amore




Photo prise sur le net

La mia poesia di amore

Vorrei dirti quanto sei prezioso per me
Vorrei cantarti la bellezza del tuo corpo
Vorrei stringerti della passione che ho per te
Vorrei sussurrarti il mio amore che sogna tanto

Traduction :
Je voudrais te dire combien tu es précieux pour moi
Je voudrais chanter la beauté de ton corps
Je voudrais t’étreindre de la passion que j’ai pour toi
Je voudrais te susurrer les songes de mon amour

Marisa FOURÉ (31/05/2013)
Tous droits réservés
Venise et son fameux Pont des soupirs

Alain Barriere. Elle était si jolie. Vorrei.wmv

"Elle était si jolie" d'Alain Barrière

http://youtu.be/nO3DyGZhq2o

Secrètes pensées


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Secrètes pensées

Au murmure de vos pensées
J’ai osé écouter
Au bruissement de vos mots
J’ai vogué sur vos flots
Vos émois sont les miens
Sans que ne m’effleurent vos mains
A mes tempes bat votre cœur
Et le mien s’emplit de langueur
Votre regard chargé d’aveux
Je m’y fonds aux mille feux
Du soleil qui m’a caressé
Avec douceur et volupté
Il poursuit sa route, exalté
Jusque dans mes intimes secrets
Et je devine sans détour
Quelle brûlure d’amour
Marquera ma peau velours
dont vos doigts troubadour
Me chanteront les atours
Qui vous font tant envie
Sans que vous ne l’ayez dit
Osez, je vous en conjure
M’avouer sans parjure
Que des folies peuvent naître
De l’union de nos corps
Pour assouvir et soumettre
Nos chairs jusqu’à l’aurore.
Au murmure de votre âme
J’ai su divaguer
Vos yeux m’ont mis en déroute
Et j’en connais la voie
Qui s’insinue dans mon esprit
En mille rêves de choix
Succomber à vos délices
Et boire dans le calice
Du tumulte de nos sens
Pour une unique danse.

Marisa FOURÉ (30/05/2013)
Tous droits réservés

jeudi 30 mai 2013

Au son de tes doigts


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Je promène doucement mes doigts
Sur ce piano où tu jouais autrefois
Les touches légères s’y réchauffaient
Au rythme enjoué de tes doigtés
Elles sont aujourd’hui bien glacées
Toutes joies et allégresses l’ont déserté
Notre maison où il faisait bon vivre
Quand l’amour nous rendait ivres
Raisonnait de tes jeux endiablés
Et tour à tour passionnés, mais
C’est la complainte des cœurs blessés
Que j’écoute en mon âme esseulée
Elle te dirait combien il m’est vain
De vivre sans toi, sans lendemain
Nous nous étions, certes, jurés
de laisser le temps au temps passer
Mon cœur a eu raison de ma déraison
Sans bruit, il succomba à la passion
A tes je t’aime et tes envies
Je me suis prise à t’aimer aussi
C’est là une bien triste histoire
Qui s’écrit dans un désespoir noir
Il me faut panser mes plaies
Et ranger tous les souvenirs passés
Je ne me délesterai pas de cet amour
Qui, dans un petit coin brûlera toujours.

Marisa FOURÉ (30/05/2013)
Tous droits réservés

Chagrin d'amour


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Tu m’avais dit,
Souris à la vie
Tu m’avais fait espérer
Une vie d’amour colorée
Tu m’avais donné l’espoir
De ne jamais se dire au revoir
De ne jamais m’abandonner
De rester, là, à mes côtés
De regarder ensemble les heures
Doucement rythmer notre bonheur
D’écouter nos sentiments
et ne jamais faire semblant
Qu’à l’ombre de notre union
Ensemble, nous sommeillerions
Que nous pouvions tout affronter
Y compris la mort s’il le fallait
Mais la vie nous a trahis
Cela ne pouvait finir ainsi
Elle nous avait tout donné
Pour aussitôt nous en priver
J’avais pourtant tant de projets
De choses à faire, à explorer
T’entourer de mon amour
Te faire naître à un toujours
Il ne me reste de ce passé
Qu’à maintenant t’accompagner
Sur ce chemin si escarpé
où tant d’autres sont passés
Où tu t’es perdu un beau jour
Sans pouvoir faire demi-tour
Te sens-tu assez fort enfin
Pour faire naître un autre demain ?
Où tu n’auras plus jamais faim,
Où je crierai ton nom sans fin
Où ma tristesse te pleurera
Où tu ne sentiras plus mes bras ?
T’entourer de mes « je t’aime »
En faisant taire toute ma peine
Je tiendrai ma promesse, va
Je resterai pleine de liesse, vois
Tu ne verras pas une larme
Couler du fond de mon âme
Tu n’auras pour vision dernière
Que celle d’un ange qui erre
Qui te dédiera son ultime sourire
Pour te voir, partir.

Marisa FOURÉ (30/05/2013)
Tous droits réservés

mercredi 29 mai 2013

Fruit défendu


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Douceur charnelle Beurré Hardy
Aussi sucré que ce doux fruit
J’aime à te croquer ma belle
Granuleuse en est sa chair frêle
Comme ta peau qui se hérisse
Sous ma main je tiens la Comice
Du velouté de sous mes doigts
Ta peau en a tous les émois
Je te croque à pleines dents
Belle épine du Mas dormant
Sa forme onctueuse et bombée
A ton souvenir je l’ai dédiée
Tu as les couleurs du soleil
Désir que tu mets en éveil
Je veux encore te goûter
Au rythme lent de tes baisers
Laisse-moi, là, t’apprivoiser
Et de mes mains te caresser.

Marisa FOURÉ (29/05/2013)
Tous droits réservés

Forêts enchantées


Photo prise sur le net

Forêts enchantées

Petite, mes parents me racontaient
Des histoires fantastiques peuplées de fées
Qui vivaient dans les bois, Pas très loin de chez moi
Ces petits gardiens minuscules et qu’on ne voit pas
Se montraient à ceux qui le méritaient
Ceux qui étaient respectueux des bois
Et des forêts qu’on disait enchantés
Nous, qui partions souvent y ramasser des champignons
Avec frère et sœur guettions le moindre son
Qui nous aurait alertés de la présence insoupçonnée
Curieux de voir leur frimousse mystérieuse
Que nombre d’histoires décrivaient merveilleuses
Nos cœurs haletants, aux aguets nous étions
Mais toujours, cent fois hélas, nos yeux restaient ronds
Nous prenions toujours garde à ne rien déranger
Lorsque nous passions à côté d’un mortel champignon
Petit chapeau rouge à points blancs nous ne touchions
Car aux dires des adultes c’était le fruit délectable
De ce petit peuple intriguant et redoutable
Chacun de nous s’imaginait être l’élu ayant mérité
L’honneur de les voir enlever, leur couverture d’invisibilité
Alors, à chacune de nos virées, nous continuions à scruter
Dans l’espoir un jour, peut-être, de pouvoir les croiser
Aujourd’hui encore, je berce de la même histoire
Mes filles dont l’aînée porte les prénoms de deux fées
Pourquoi ? vous insurgerez-vous, incroyants notoires
Simplement pour aimer et préserver nos belles forêts
Et qui sait, espérer secrètement les rencontrer !

Marisa FOURÉ (29/05/2013)
Tous droits réservés

dimanche 26 mai 2013


  
Fiona a disparue Dimanche dernier  alors jusqu'à ce qu'on retrouve cette petite puce ....à tour de rôle je vous propose que l'on tienne cette photo en toute première place: Lançons cette grande chaîne humaine pour Elle, pour sa famille  ...ce sera notre façon Google+ de penser a elle et de prier pour que ce cauchemar se termine bien et qu'elle soit retrouvé saine et sauve !!!    Si quelqu'un a vu quelque chose contactez ce numéro vert : n° tel : 0800 95 80 81  (chaque témoignage même "insignifiant" est important) je n'oses penser au cauchemar que traverse ceux qui attendent son retour...Mobilisons nous tous

Une pensée très émue pour cette adorable petite fille qui n'aura pas la joie de dire "maman je t'aime" 
dans les bras de sa maman chérie !
                    

vendredi 24 mai 2013

Renaître à l'amour


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Renaître à l’amour

Difficile de donner l’espoir
Aux cœurs qui s’égarent
Au rythme des déboires
Et des sentiments hagards
Qui ne nous quittent pas
Lorsque la vie est à trépas.
Des amours en deuil
De n’avoir franchi le seuil
De la porte de l’âme
Qui cherchait sa flamme.
Tu aspires au bonheur
Ne pleure pas petite fleur
Garde les souvenirs heureux
Dis-lui maintenant adieu
Ouvre enfin ta conscience
A la joie et à la patience
Le prince charmant rêvé
Frappera bientôt à tes volets
Aux fenêtres aujourd’hui closes,
De tes paupières Embrumées
Il pansera tes secrètes plaies,
Ensoleillant tes lyriques proses.
De cet amour écorché, en sommeil
Apprivoisera la beauté cachée
de ton corps, couleur miel
pour renaître encore et toujours,
aux sensations passion-amours.

Marisa FOURÉ (24/05/2013)
Tous droits réservés
A Ouassila avec mon amitié

Insomnie


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Ce soir je ne dors pas
J’écoute ton souffle serein,
Ton corps en repos près du mien
A quoi, à qui rêves-tu,
quel tourment t’étreint ?
Es-tu chevalier en armure
Chevauchant, porté par le vent ?
Ou amoureux heureux, amant
Caressant de belles créatures ?
Dans le silence de la nuit,
Je me prends à rêver aussi
Une envie soudaine survient
de me serrer contre tes reins
T’accompagner sur ces chemins
Qu’emprunte souvent le subconscient
Qui s’évade ou délivre son message
Dans ton esprit embrumé, beau mage
Pour te ravir à ces mirages vains.
J’aimerais te suivre dans ce monde secret
Dont je ne possède par la clef.
Mon amour, tu ne peux deviner
Ces sentiments rivés à mes pensées
Ce soir je ne dors pas, Toi tu reposes apaisé,
Toi mon doux guerrier, toi mon aimé.

Marisa FOURÉ (23/05/2013)
Tous droits réservés

mercredi 22 mai 2013

Mon enfant



Mon Enfant
Mon amour, ma joie, ma vie
J’aimerais que jamais tu n’oublies
Que chaque minute, chaque seconde
Tu restes pour moi le seul au monde
A occuper mes pensées, de toi me préoccuper
Je serais toujours là, fière, pour toi
A chacun de tes faux ou beaux pas
Car tout ce qui m’importe, c’est te montrer la porte
T’ouvrir au savoir même avec des erreurs
Te dire combien il est doux d’aimer sans peur
Et  lorsque parfois les doutes t’assaillent
Ne crains pas de représailles.
Je saurais te réconforter, le cœur aux aguets
Je reste suspendu au moindre de tes souffles
La crainte au ventre qu’un jour tu ne t’essouffles,
Priant de te voir toujours en bonne santé.
Tu resteras, à jamais, inscrit dans ma chair
Comme un tatouage à l’âme qui ne peut se défaire.
Mon bébé, mon enfant, petit bout de femme
Aucun des vents de la vie n’éteindra cette flamme.

Marisa FOURÉ (22/05/2013)
Tous droits réservés
A mes deux merveilleux astres

Au plaisir de vous lire


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Au plaisir de vous lire

Comme j’apprécie et j’aime
Cette communauté de poèmes
Je m’extasie et me questionne
Sur le message qui y résonne
De ces mots intenses qui foisonnent
J’extirpe le mal qui bourdonne
Il me semble connaître chacun de vous
Lorsque je vous lie, je l’avoue
Toute la tristesse des cœurs transparait
Et toutes les joies, je vous ai accompagnés
Oh, je reste discrète et ne fais aucun bruit
De peur de perturber vos homélies
A vos paroles d’amour qui crient au secours
Parfois mon cœur se serre sans détour
Sensible à la vérité de votre prose
Il m’arrive de vous écrire quelque chose
Lorsque c’est plus fort que moi
Je veux vous transmettre cette foi
Celle que chacun garde à l’intérieur
Précieuse qui nous exposerait aux heurts
Et si ce monde où nous évoluons est virtuel
Je me dis que cela n’est pas un frein
Parce que dans l’écrit, je suis formelle,
On se crée assurément toujours des liens
J’adresse donc à chacun un grand merci
De m’avoir lu et d’échanger ainsi.

Marisa FOURÉ (22/05/2013)
Tous droits réservés

mardi 21 mai 2013

Dunes ardentes




Photo prise sur le net

Dunes ardentes

Je voguais sur cette peau d’huile
Voilier cheminant lentement
Sous cette aurore en clair obscure
Mirant tes reflets charnels purs.
Un parchemin de perles virginales
Trace un délicat chemin
entre tes monts Vénusiens
Sur lesquels se posent
Corsaire, mes aériennes mains,
d’une douceur exquise
ils sont ma terre promise.
En Peintre inspiré je les dépeins
Du bout de mon pinceau mutin
Passant et repassant sans fin
Affinant les courbes de tes reins.
D’une caresse experte et subtile
je poursuis mon exploration habile
Esquissant le galbé de tes jambes fines
de reine, velours que je dessine
 pour chavirer dans l’abysse coloré
Du point délicieusement ambré
Brûlant, qu’enfin j’ose explorer.
Ô ma muse, mon aimée déesse
Mon corps t’aborde avec ivresse
et mon cœur tangue et se remplit
des turbulences d’un amour infini.

Marisa FOURÉ (21/05/2013)
Tous droits réservés

lundi 20 mai 2013

L'Elue de mon coeur


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L’élue de mon coeur

Assise devant la porte du paradis
J’admirais la vaste étendue de l’oubli
Un dilemme naissait en moi
Quelle décision adopter cette fois.
Choisir de rester au ciel
En compagnie d’âmes intemporelles
Ou tomber sur cette terre
En oubliant mon habit de lumière
J’avais écouté avec grand émoi
Les bienveillantes paroles d’amour
Sur cette nouvelle naissance à la vie
Et les choix qui nous sont impartis
Ma décision était fin prise
Et je cherchais maintenant la promise
Cette âme d’amour et de dévotion
Pour vibrer à son unisson
L’élue qui donnera sa vie pour moi
Et qui jamais ne renoncera
La femme et la mère en devenir
Qui m’adressera son premier sourire
Lorsqu’ouvrant mes yeux de terrien
Elle me donnera tendrement son sein
M’éduquant et me protégeant
Avec le compagnon, le père, l’aimant
Ça y est je t’ai trouvée !
Comme tu es Tendre, belle et gaie
A l’image de mon doux rêve
Je ne veux plus aucune trêve
Je vole vers toi mon évasion
Pour en ton sein faire ma maison.

Marisa FOURÉ (20/05/2013)
Tous droits réservés

vendredi 17 mai 2013

La Fleur de Lys


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La Fleur de Lys

Il est une discrète petite auberge
Qu’un fondateur historique
Dédia aux plus démunis
Emergeant du fond des âges
Nichée au creux de Paris
Elle est sans prétention
Conservant ses anciennes fondations,
Pierres incrustées chaleureuses
Lieu de repos pour les âmes pieuses
Humble libraire, alchimiste à ses heures
Il découvrit La pierre philosophale
Aidé de son aimée Pernelle
Je veux parler de Nicolas Flamel
On les dit bons et charitables
Consacrant une partie de leur fortune
A aider les uns et les unes
Bâtissant et rénovant hôpitaux, Maisons,
Sépulcres et  bâtisses religieuses
Voilà une personne bien vertueuse
Qui de sa vie sut donner
Il mérita sa fortune amassée,
De son expérience  d’autres devraient hériter
Et si un jour par la rue Montmorency
Vous passez,
Chut, je n’ai rien dit
Entrez-y,
Vous goûterez à ce lieu enchanté.

Marisa FOURÉ (17/05/2013)
Tous droits réservés