Photo prise sur le net
Sensualité printanière
Les premiers rayons du soleil
apparaissaient enfin
J’allais pouvoir retirer ces
vêtements pesants sur ma peau.
Cet hiver n’en finissait pas avec son
lot de froideur et de pluie
La nature même en était recouverte,
les sapins ployaient sous la neige
Les animaux en léthargie s’éveillaient
enfin de leur sommeil trop long.
Moi aussi je renaissais à la vie me
repaissant de cette lumière trop longtemps refusée
Je m’habillais légèrement, malgré le
proverbe éprouvé,
Et j’osais en ce mois d’avril me
découvrir d’un fil.
Mes derniers atours parés,
parfaitement maquillée et coiffée,
Je mettais le bout de mon nez dehors
pour offrir au soleil et aux yeux appréciateurs la grâce de mon corps et le galbé de
mes jambes nues.
Portée par l’air ambiant qui
répandait le pollen des fleurs à peine écloses,
Je me pavanais fièrement, me sentant
belle et désirable, le monde à mes pieds déposé.
D’un pas léger et nonchalant je
déambulais gracieusement, ma jupe virevoltant, et de petites parcelles de mes jambes
se découvraient accidentellement pour enchanter le regard appuyé des
passants émoustillés et sensibles à cette sensualité printanière toute féminine de
coquetterie mutine.
J’étais en ce premier jour de liberté,
âme et corps délivrés, et je me nourrissais de cette énergie déployée, radieuse et irradiée,
contribuant à un bien-être très égoïste mais Ô combien pétillant d’allégresse.
Marisa FOURÉ (23/04/2013)
Tous droits réservés
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