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vendredi 29 novembre 2013

Transport des coeurs

Photo du net

A guetter le bruit tonitruant
Annonçant ton arrivée, mon cœur s’affole
Dans ce hall ouvert aux vents en partance
J’erre seule au monde dans la foule
Attirée par les couleurs en mouvance
 
Mes yeux se posent sur les affiches
Et les visages anonymes affairés
Celui-ci s’empressera de charger un paquet
Celui-là enlacera un corps désiré
Celui-ci encore dira au revoir à son ardeur
Celui-là encore accueillera le bonheur
 
Cet espace immense rythmé par les heures
Où le tableau du trafic arrivée/départ pleure
Je l’aime et je le haie tour à tour
Lorsque tu reviens et repars sans détour
 
Tic-tac fait mon cerveau en suspend
Il voudrait avancer puis arrêter le temps
Prolonger la durée des retrouvailles
Retarder celle de la séparation qui tiraille
 
Les gens, comme moi, attendent l’inéluctable,
Le moment où la locomotive à toute allure
Amorcera le freinage interminable
Pour terminer sa course sur le quai affréteur
Où suspendus les émois étreignent les cœurs
 
Les murs vibreront une dernière fois
Des rires et sentiments de peine ou de joie
Dans cette gare désertée où plus aucun pas ne résonne
Subsisteront les fantômes des silhouettes aphones
 
Marisa F. (25/11/2013)
Tous droits réservés.

vendredi 22 novembre 2013

Les murmures du vent

Photo du net

Le vent essaimait de douces paroles
Au tréfonds de mon corps torturé
Sa manifestation à mes yeux étonnés
Passait simplement par l’envol des feuilles
Formant farandoles qui dansaient sur le sol
Aucune parole n’était prononcée
Le souffle, comme un murmure,
S’engouffrait en chacun de mes pores
Un sage frémissement ceinturait
Mon enveloppe charnelle
Et je savais en cet instant béni
Que rien ne pouvait égaler l’infini
Je devenais le témoin privilégié et silencieux
De la manifestation des éléments majestueux
Les nuages invités dérivant me chapeautaient
Au gré du temps se chargeant de ténébreuses ondées
La pluie parfois lavait ma peau
comme un enfant que l’on bénit des eaux
Le soleil, en ami, réchauffait mon écorce meurtrie
Irradiant de mille bienfaits mon liège assailli
Ma chevelure s’ébrouait alors répandant mille gouttelettes
dans l’air ambiant en cristaux fluides de fête
Ebloui de sa chaleur ardente je me chargeais
D’énergie vitale pour que la terre au ciel soit ralliée.

 
Marisa F (22/11/2013)
Tous droits réservés

mardi 12 novembre 2013

L'étroitesse de l'esprit humain... et le poids des traditions !



Photo du net
"guerres de pouvoirs et jeux de dupes"

Il est décevant de prendre conscience que même au sein de sa famille certains sujets sont à taire encore de nos jours.

Ne pas parler religion, c’est un sujet tabou.

Ne pas critiquer les guerres (1er et 2e car les autres sont bien trop éloignées... et seulement celles où nous avons joués un rôle !!!!), (conserver commémorations, stèles, tombes et hauts lieux de batailles historiques) car c’est un sujet de discorde surtout pour ceux qui ne les ont pas connues… et qui laissent aux autres le soin de faire les actions adéquates pour laver la conscience collective. Croire, bien à tort, que de conserver tous les vestiges et célébrations de ces atrocités éviteront que cela ne se reproduise… alors même que nous sommes les pions d’un gigantesque échiquier et qu’elles n’eurent d’autres buts que la colonisation, l’annihilation ou la suprématie de grandes puissances, sans parler des tests scientifiques sur les prisonniers ou civils en vue d'améliorer les armes de guerre...
Il n’est point besoin d’avoir devant les yeux ces preuves mortifères pour rendre hommage aux combattants héroïques ou pas (car n’oublions pas que bon nombre d’entre eux, si ce n’est la majorité, se serait passé d’aller à l’abattoir !). Gardez-vous chez vous toutes les photos de vos aïeuls et ancêtres pour leur rendre hommage et célébrez-vous leur disparition ? (ils ont peut-être aussi mené des actions héroïques ou ont été massacrés, mais qui s’en souvient aujourd’hui ?)… Cela ne veut pas dire qu’il faille tout oublier, l’histoire perdure notamment à travers les livres, les films, les expositions.

Ne pas parler de la politique, la liberté de pensée ne s’y épanouit pas !

Dans tous les sujets, craindre et avoir peur des répercutions de sa libre pensée.

Accepter comme des moutons de suivre la voix du plus fort avec fatalisme en grommelant.

Surtout ne pas dire sa désapprobation au risque de s’attirer les foudres de la bienséance.

Accepter l’ambition forcenée des malhonnêtes en protégeant le peu qu’on possède.

Ne retenir de son histoire que celle pas si éloignée  et Occulter les actes criminels pour ne retenir que ce qui arrange et encenser des êtres immondes et ambitieux !

Oublier que la société des hommes s’est construite avec des actes fratricides, car la loi du plus fort est inscrite dans ses gènes.

Quelle belle société que voilà !!!!

Alors même que moi et tant d’autres essayons de nous débarrasser du poids de notre propre histoire familiale et des bases éducatives erronées qui font tant de mal, il est interdit de toucher à celui de l’histoire de l’humanité dont nous ne sommes aucunement responsables mais qui est le fruit de décisions et ambitions humaines d’une époque révolue dont les effets se sont inscrits inconsciemment en nous, comme par exemple la peur de manquer due aux deux dernières guerres mondiales qui ont conditionné notre société dans le matérialisme outrancier et la surconsommation… Le modernisme au prix de la destruction de notre terre (déforestation, surexploitation des sous-sols, prélèvement intensif des ressources naturelles, …) et de la dégénérescence humaine (pollution, nourriture empoisonnée aux pesticides et génétiquement modifiée, élevages intensifs « antibiotisés ») et sociétale (assistanat déplacé, misère humaine, dépossession ou sur-possession, déshumanisation, égoïsme, peur collective, thésaurisation excessive, robotisation, esclavagisme (travail des enfants), trafic d’organes, … etc).

Il y a tant de choses qu’on peut modifier sans s’attarder sur le passé. Tendre vers un avenir meilleur, c’est là notre mission.

Alors oui, maintenant j’ose dire ce que je pense, c’est cela la vrai liberté de penser, c’est cela accepter l’autre dans l’échange et le respect des idées, c’est cela avancer et se libérer des carcans qui empoissonnent notre vie, c’est cela construire la société de demain qui va de l’avant laissant derrière elle les crimes et les erreurs du passé ! Vivre dans le passé n'apporte qu'échec  et désenchantement !

Vous pouvez, si cela vous chante, me classifier dans telle ou telle catégorie, grand bien vous fasse !

L’amour et tous les qualificatifs qui le composent me correspondent et sont en moi.

J’ai retiré le voile  des regrets, des peurs, des mea culpa religieux et sociétaux, pour m’habiller de compassion, d’altruisme, d’amour, de jovialité, de bienveillance et d’optimisme…. A cultiver urgemment !!!!!

Voici le lien vous permettant de connaître le nombre de guerres et conflits dans le monde (non exhaustif  de Avant 1000 av. J-C. jusqu’à nos jours) :

 

jeudi 17 octobre 2013

Ephémères amitiés


Je pleure la perte d’un ami
Qui sans raison m’a banni
D’une longue et subtile approche
Que le temps avait nourri
Progressivement une amitié
Simple et joviale avait grandi
 
Pourtant un beau jour, inexplicablement,
Celui-ci m’a fui bien volontairement
Tristesse et peine envahissent mon âme
Par cette traîtrise qui, pour moi, est infâme
L’être humain est-il donc si léger ?
Que même dans l’amour il peut se dévoyer

Lui seul peut se poser les vraies questions
Pourquoi je l’éloigne avec une telle déraison ?
D’un sourire radieux et le visage heureux
Je vous vois maintenant livide et très frileux
Puisqu’il en est ainsi il n’y aura plus d’élans
De loin je vous sourirai un peu tristement

J’attendrai, peut-être en vain, un geste de vous
Je serai transparente, lointaine je l’avoue
Je n’ai aucun regret de vous voir vous éloigner
Puisqu’en conscience je ne vous ai pas froissé
Au-revoir donc, peut-être me suis-je leurrée
En croyant voir en vous le frère que j’aurais aimé

Marisa F. (17/10/2013)
Tous droits réservés

mardi 15 octobre 2013

Le ciel pleure...

Photo du net

Le ciel pleure des larmes
Acides et remplies de tristesse
Comme celles des hommes
Qui souffrent en silence
Atteint dans ses entrailles
Dont la barrière cède inéluctablement
Dans un fracas turbulent
Le tonnerre gronde en son cœur
Et la grisaille l’habille de rancœur

 Le mouvement désordonné
Des êtres fourmillant sur terre
Et la chaleur des frictions
N’apaisent en rien la mer
Les arbres même, agitent leurs branches
Comme des bras désireux d’agir
Mais leurs pieds immobiles
Les freinent empêchant tout mouvement
Pour les enchaîner, étouffant tout élan
 
La terre se recouvre frileuse
Protégeant son for intérieur
D’une carapace dure de sècheresse
Semblable à celle des dictateurs
Elle qui voudrait nourrir ses enfants
Se résout à s’abandonner au vent
 
Le souffle de vie qui inonde toute chose
S’essouffle du manque d’air pur
Mais l’homme prend faits et causes
Engendrant le tumulte des peurs
Quand cessera-t-il de heurter la planète ?
Celle qui lui donna la vie pour n’être
Que le témoin du désastre annoncé.

 Du haut de son intelligence,
Il est bien misérable dans son labeur
Il agit à l’encontre des ordres établis
Pour imposer sa loi et ses bourdes aussi
C’est aux rares enfants chéris
Dont les âmes éveillées se sont nourries
Des erreurs et Des actes du passé
D’ouvrir la voix de la raison à enseigner

 
Marisa F. (15/10/2013)
Tous droits réservés

lundi 14 octobre 2013

Réflexion sur une religion parmi tant d'autres...


Un cas d’école….

Voici un cas concret, pour l’avoir vécu, des qualités inexistantes d’indulgence et de pardon d’individus de confession catholique fervents et intransigeants dans le milieu éducatif catholique….

Une adolescente de 12 ans intelligente, cumulant les félicitations trimestrielles, consciencieuse, ayant le sens des responsabilités et les assumant, respectueuse mais un peu rebelle n’acceptant pas l’injustice, comme tous les enfants, s’est amusée, par jeu et par défis de ses petits camarades, à faire de petits dessins artistiques et humoristiques sur un livre scolaire, sans pour autant les dégrader, sur un professeur remplaçant peu tolérant ayant une pédagogie difficilement respectée par des travers déplaisants subis par les élèves qui, à l’unanimité, ne l’aiment pas (c’est un peu extrémiste comme le sont ces petits adultes en herbe). Les petits écrits qui les illustrent sont un peu « offensants » mais non vulgaires et traduisent ce que pensent les enfants des adultes mais ne peuvent leur dire par respect et politesse (nous sommes tous passés par là !!!).

L’élève en question, alors que le professeur découvre ou est averti de ses actes (nous ne le saurons jamais !) interpelle la classe sommant le coupable de se dénoncer sinon « des sanctions seront appliquées à toute la classe »… !!!! (Intimidation et injustice sont largement utilisées sur nos têtes blondes).

Bien évidemment, la jeune fille consciente de sa faute et ne voulant pas faire punir ses camarades se dénonce et s’excuse avec gravité auprès du professeur, consciente qu’elle lui avait fait du mal.

Quelques jours plus tard, le Directeur avec une grande véhémence s’exprime sur ce fait divers par un discours excessivement emprunt d’intimidation comme si un crime avait été commis… sur cela il fait remettre un « avertissement » au « coupable des méfaits outranciers »…

Je précise que cette élève modèle n’avait jamais durant toute sa scolarité (4 années) été remarquée pour quoi que ce soit, mais est au contraire appréciée par nombre de ses professeurs.

Voilà pour les faits et j’en viens maintenant à la notion de PARDON, REPENTIR, INDULGENCE, AMOUR et tutti quanti que prêche cette religion !

C’est une fois de plus un exemple de l’utilisation et de la déviance des croyances pour écraser et intimider, alors que valoriser la confession et le repentir aurait été beaucoup plus constructif et pédagogique ! Heureusement que la flagellation et le cachot n’existent plus !!!!

Une telle intolérance, voire extrémisme, est-elle le reflet d’une religion où la bienveillance, la compassion et  l’amour de l’autre ne sont ici que des mots vains ?

Je suis conforté, une énième fois, sur l’idée que la religion des hommes ne vise qu’à museler, condamner, diriger ses pairs en faisant résonner le tonnerre sur les têtes pour faire trembler quant aux foudres que DIEU TOUT PUISSANCE peut faire abattre sur SES ENFANTS !!!!!

Pouvons-nous croire en un dieu de représailles et de colère capable de refuser le paradis (pour ceux qui y croient) auquel les hommes d’église voudraient nous faire croire en instillant la peur ?

Je comprends pourquoi les gens se détournent progressivement de ces religions qui vivent en plus dans la richesse et le pouvoir.

Une église dorée à l'or fin qui possède son propre état (le Vatican) et sa Banque « la Banque du Vatican » où de nombreuses familles catholiques aisées déposent leur argent et richesses… (J’en connais une dont je tairai le nom !).

Dans le cas présent, Jésus n’a-t-il pas refusé les richesses pour vivre humblement en donnant aux autres avec le pardon aux lèvres pour ceux qui se repentaient ? 

Triste société dont ceux qui ont un peu (ou beaucoup) de pouvoir jouent avec la peur pour mieux manipuler les foules et s’auto-glorifier !!!!!

Désirs impurs

Photo du net d'Annes Geddes

Désirs impurs
 
Objet de tous les désirs, Vous me disiez que j’étais belle,
Que vous m’aimiez, D’un amour inconditionnel
Je vous croyais, j’étais si confiante
Comment pouvais-je me méprendre ?
Mais, à l’âge tendre comment différencier
Les désirs impurs des sentiments paternels ?
Il me semblait normal d’écouter
Les mots affectueux doucement susurrés
Inlassablement comme pour me tranquilliser,
Mais de quoi ?
J’étais toujours mal à l’aise lorsque vous me rendiez,
En catimini, des visites nocturnes improvisées
Me faisant promettre de ne rien dire, que c’était un secret
Comme un jeu, que par des récompenses vous achetiez
Ce silence, si pesant rempli de honte inavouée,
Je l’ai haï dans votre image et la mienne pour n’avoir rien dit
Et je me suis enfoncée plus profondément
Dans mon âme souillée et ce corps infamant,
Construisant un mur de tristesse et de peur de non-dits
Cet enfermement, même les mamans parfois ne peuvent l’expliquer
En tout cas pour un temps, qui me sembla une éternité.
Petit être fragile je fus abîmée, rendant mon corps disgracieux
Pour qu’il n’attire plus jamais certains êtres monstrueux
N’en pouvant plus j’osais, au prix d’une résolution sans remords,
Me confier aux rares amies qui voyaient, en moi, une détresse de mort
Et je fus libérée du joug et des griffes d’un père banni
A la face duquel je crachais la haine que j’avais honnie
Afin qu’il expie toutes les outrages faits à moi et aux autres petits
Frères et sœurs, je pousse un cri pour notre protection,
Pour tous les abus et  bassesses auxquels certains hommes s’abaissent
Nous ne pouvons qu’alerter en dévoilant et suppliant l’opinion
Parce que nous sommes sans défense et n’avons pas l’âge de raison
Pour que dans notre société l’enfance soit respectée,
Je raconte mon histoire ralliant celle de millions de bambins
Qui sont utilisés de par le monde sans scrupule et sans frein

 
Marisa F. (11/09/2013)
Pour tous les enfants victimes d’abus !
Tous droits réservés

vendredi 11 octobre 2013

Un jour au Zénith


En équilibre sur un fil, presque saoule
Tu marches comme un funambule
Ta démarche aiguillée te mène au sommet
Rejoindre une réussite désenchantée
 
Tu trône comme une reine sur la foule
Des Badauds qui se pressent à ton passage
Toi, avec dédain et naturel, tu scrutes
L’horizon lointain d’un futur de star
Que nul lendemain ne mettra en disgrâce
 
Le luxe et la notoriété que tu convoites
Sont purs mirages où tu te perds
La tête constellée d’étoiles éphémères
Tu t’accroches à tes rêves flottants
Qui dérivent au gré des courants
 
Nombreuses furent les étoiles
à monter dans le firmament
Pour avoir cru changer un destin décevant
Mais l’idéal n’est-il pas merveilleux ?
On veut croire aux fées qui exhaussent les vœux
 
La foi en toutes choses est ainsi importante
Elle permet à chacun de changer la donne
Elle impulse la force et le courage d’avancer
Et pourquoi pas de changer une destinée.
 
Marisa F. (10/10/2013)
Tous droits réservés

jeudi 10 octobre 2013

Vos anges gardiens

Photo du net
J’ai entendu les voix
De peur et d’effroi
D’un monde à feu
Qui répand son sang
Au rythme de sa foi

 
La paix ne peut coexister
Avec la haine à ses côtés
Retirez le voile noire
Qui entoure vos désespoirs

 
J’ai entendu les cris,
Et La colère qui les suit
Je la pressens aujourd’hui
Tapis dans les cœurs meurtris

 
J’ai ressenti la peine
Des âmes sans vie
Menées à trépas
Sans aucun embarras

 
J’ai perçu la ferveur
Des croyances effrénées
De ceux qui croient encore
A l’amour et au bonheur

 
J’ai capté ton amour
Dans la lumière de tes yeux
Je m’en inonde chaque jour
Pour en nourrir nos vœux

 
Marisa F (01/10/2013)
Tous droits réservés

mercredi 9 octobre 2013

Brume de cerveau


Photo du net

Je refuse d’embrumer ma tête
Comme celle qui recouvre le ciel
Non tu ne m’auras pas brume, ma belle
En t’immisçant dans les méandres de ma cervelle

Même les arbres semblent immuables
Indifférents à tes états d’âme
Le ciel te couche à même le sol
Préservant les couleurs dont il se pare

Et le vent t’emporte au loin sans effort
Dissipant les particules de tes idées grises
Pour les rejeter dans la mer déchainée
Comme ces idées noires qui veulent s’accrocher

Te regarder ainsi te débattre
me fait plutôt sourire
car ne t’en déplaise, brouillard insidieux
tu dois t’effacer devant l’astre radieux

Et même si tu fais ta forte tête
En insistant dans tes faits et gestes
Le vent soulèvera tes voilures moribondes
Dispersant tes pixels au ciel où ils se fondent

Marisa FOURE (02/10/2013)
Tous droits réservés

jeudi 3 octobre 2013

Mendiants d'amour

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Le soir descend sur la ville endormie
Et chacun rentre dans le foyer de sa vie
Bien au chaud, à l’abri du froid et du vent
En sécurité, enfermé et le cœur sifflant

Mais, là, au dehors rode la misère des cœurs
Ceux laissés pour compte, qu’aucun regard n’effleure
Ils sont exclus, de tous abandonnés
Sans aucun sentiment d’amour à partager

Leurs seuls compagnons sont des âmes perdues
Qui, comme la pauvreté, rejetées  vivent sans but
Dans le noir et la foule aveugle pressée
Pour témoigner de notre cruelle société

Beaucoup dispensent leur amour à de dociles amis
Muets mais aimant sans faille, l’homme à vie
Ces cabots, confidents et spectateurs sans voix
se borneront à les réchauffer par temps froid

Personne ne dira rien des vicissitudes des sans abris
Evitant leurs mains tendues dans un sourire meurtri
Car chacun pense à soi dans notre société matérialiste
Où se battre, posséder, écraser l’autre seuls existent

Et même si des œuvres de bienfaisances leur sont dédiées
Ces « clochards » comme on dit, sont largement utilisés
Ils engendrent la peur celle qui gronde de toutes parts,
Pour manipuler les foules instillant le venin et le désespoir

Est-ce un rêve irréalisable d’accepter les choix de chacun ?
Etre libre de vivre et gérer son existence sans faim ?
Posséder gratuitement un peu de terre et un toit
L’énergie pour tous dans le respect de la nature et ses lois ?

Le travail d’intérêt public serait une règle commune
Chacun y contribuerait sans distinction de rang ni de fortune
La déforestation amazonienne interdite, Les multinationales surtaxées
Instituer la bio-industrie, les dividendes des actionnaires ponctionnés

Car il est une injustice très humaine,
C’est d’ignorer l’autre pour avoir une vie pérenne
Posséder à outrance et balayer du pied
Les faibles et les démunis sans s’en préoccuper

Bien sûr on peut s’acheter une conduite honorable
En faisant des dons aux associations charitables
Croyant se dédouaner pour avoir fait bonne œuvre
Comme celui qui se confesse effaçant tous les heurts

Dites-moi messieurs mesdames pourquoi en arriver là ?
Croyez-vous qu’en rejetant on amène les gens à soi ?
Vos sentiments se mirent dans le miroir des yeux des autres
Changer son attitude et sa position fédère les Apôtres

Cultiver l’amour et la bienveillance s’imposent
Aujourd’hui, plus que jamais, essaie si tu l’oses
C’est un devoir pour chacun et un mode de vie
Dont il faut faire l’effort pour s'aider et combler autrui

Marisa F (02/10/2013)
Tous droits réservés

mardi 1 octobre 2013

Une bien belle expérience !


photo du net

LA Conférence de Matthieu RICARD….. Moine bouddhiste proche du dalaï-lama, auteur de livres, traducteur, photographe,

organisée par Nanja Terre de Vie, au profit de l'association Karuna-Shechen présidée par Matthieu Ricard, à Brantôme (24), himself, visant à récolter des fonds destinés à la mise en oeuvre des projets humanitaires dans les domaines de l'éducation et de la santé dans la région himalayenne.

Nous étions près de deux cents (ou plus, je n’ai qu’un notion approximative !) qui nous pressions en file indienne nos tickets d’entrée à la main, certains essayant d’en acquérir, en vue d’accéder à la grotte du Jugement Dernier décorée d'un énigmatique "Triomphe de la Mort" témoignant de la spiritualité qui a animé pendant plus d'un millénaire les moines de Brantôme...

Arrivés à la Grotte, nous nous sommes assis sur des sièges disposés en arc de cercle devant un écran et un podium.

Une ferveur grandissante était palpable, chacun dans l’attente… de quoi ?

A regarder cette foule amassée, bien rangée et remplie d’espoir, on eut pu la comparer à ces rassemblements religieux dont le noyau central s’axait autour d’un éminent personnage illuminé d’un aura de bienveillance, de compassion et d’amour, comme par exemple Jésus, le Dalai-Lama, Gandhi, l’Abbé Pierre et d’autres.

Globalement, La tranche d’âges des personnes présentes partait de quadragénaires et au-delà pour la majorité.

Nous avons ainsi patienté durant une heure, et avec les minutes qui s’égrenaient une énergie forte et lourde centralisée essentiellement au fond de la grotte augmentait.

Bien évidemment, les séances de dédicaces et photos ont rythmées cette heure d’attente couverte par un brouhaha important. Chacun aligné, attendant son tour, communiait et ne vibrait que dans l’attente de serrer SA main ou l’embrasser ou encore avoir l’immense honneur d’être photographier avec LUI.

Qu’attendions-nous au juste de cette conférence médiatique, de celles qui étaient données un peu partout dans le monde ? Vue la déception que je sentis parmi la foule et qui se dessinait sur les visages à la fin de l’intervention, autre chose ! Certainement des réponses toutes personnelles mais toutes, me semblait-il devaient être empruntes de spiritualité !

Car enfin l’image du moine tibétain est grandement assimilée à la méditation et à la spiritualité dont le fil conducteur est l’amour de soi et des autres dans une vie contemplative d’ascète et de prières.

Or, à voir notre intervenant ainsi vêtu de sa robe pourpre, qu’accompagnaient deux condisciples, ce fameux fil conducteur était en jeu, en tout cas pour les « fidèles » fervents remplis d’espoir.

J’aurais aimé connaître pour chacun d’eux son niveau d’éveil, sa philosophie de vie, ses expériences astrales métaphysiques mais aussi concrètes, j’aurais sûrement été confortée dans un sens ou un autre sur ma réflexion et mon ressenti. Car malheureusement aucune « évanescence aurastique » ne filtrait du physique de notre intervenant.  L’évidence qui m’est apparue c’est que les gens avaient idéalisé ce moine comme s’il était investi du pouvoir suprême philosophico-spirituel ! En somme un Jésus ressuscité !

Malheureusement, je ne pouvais que balayer mon regard sur cette foule d’anonymes réunis, focalisée sur le même thème qui allait être développé « Plaidoyer pour l’Altruisme : La force de la bienveillance » et je n’arrivais pas à me transcender, à ouvrir mon cœur intérieur dans la béatitude et à faire taire mon cerveau, c’est-à-dire ma conscience. Je prenais conscience justement de l’attentisme des personnes réunies, comme tant d’autres par le passé en présence des Grands Hommes qui ont montré la voie, attendant des miracles !!!!

Notre société souffre de n’avoir plus d’espoir en l’avenir, de ne plus connaître le renouveau et la joie d’aller vers une vie meilleure. Tout concoure aujourd’hui à la destruction, la surexploitation des ressources, pire au saccage gratuit et au gaspillage des richesses liés à la surconsommation industrielle et à la modernisation forcenée.

Comme les autres, j’ai cru que le thème de la conférence était lié à l’individu et à sa progression personnelle mais je me suis aperçue très vite qu’il visait notamment, dans une très large mesure, notre société et ses disfonctionnements. Les sujets existentiels récurant liés à la pollution environnementale, la déforestation, la misère humaine, les disparités financières et leurs abus, la possession outrancière de petits groupes d’hommes face à la multitude, la politique des gouvernements et des multinationales, etc. LE sujet c’était l’âge de l’Altruisme, comme auparavant l’âge de la pierre, l’âge de glace, l’âge d’or,  le siècle des lumières, etc…

L’exposé PowerPoint s’appliquer à expliquer L’âge de l’altruisme dans notre société comme une nécessité de vie dans notre époque. Ça n’était plus l’altruisme personnel à un congénère, mais l’altruisme dans l’action quotidienne, certes individuelle, mais visant l’universalité pour un monde pour une vie meilleure.  Changer le modèle de notre société en utilisant notre panel de sentiments bienveillants et d’amour.

C’est à partir du moment où j’ai capté le message, qui correspondait à ma vision et mon désir intérieur, que j’ai changé d’attitude et de ressenti ; J’ai compris que je m’étais fourvoyée et je n’étais plus déçue !

Bien sûr je notais au passage, et je le répète c’est mon ressenti personnel, les petits travers égocentriques et traits de caractère de notre moine humaniste puisque après tout c’est un homme comme nous tous et que même emprunt de bienveillance, d’amour, de compassion et d’altruisme, il conservait ses spécificités et quelques travers, notamment il me semblait apprécier grandement d’être acclamé, presque encensé, être tout simplement la vedette à l’instar d’un Grand homme.

Et c’est justement là qu’est notre erreur, nous idéalisons l’autre à partir du moment où il possède l’aisance, la connaissance, l’expérience à un niveau supérieur, en bref tout ce qui nous fait défaut ou qui colle aux préceptes de notre éducation.

Notre éducation « religieuse » y est pour beaucoup, puisque les « hommes de foi » ont détourné cette foi à leur profit, donnant l’illusion qu’ils étaient déifiés et parlaient au nom de Dieu, pour trôner  sur les peuples afin de mieux les asservir. C’est justement dans cette « case » qu’entre la notion d’idéalisation de l’autre, l’être supérieur qui a reçu un enseignement spirituel.

Au fil de la conférence je m’aperçus de son orientation, certes elle traitait comme je l’ai exposé plus avant des problématiques socio-économiques et environnementales mais s’orienta sur les bienfaits de la méditation sur notre vie de tous les jours, évoquant des expériences scientifiques menées avec de grands professeurs, neurologues, psychologues et contemplatifs comme lui-même, pour aboutir après de nombreux tests cliniques expérimentaux à la conclusion que la méditation et l’exercice régulier d’actions de bienveillance et de compassion menaient à un état de mieux être voire de bonheur de vivre, effaçant les dépressions et sentiments négatifs qui nous parasitent quotidiennement.

J’étais bien évidemment enchantée de cette progression qui pouvait contrecarrer le stress que nous impose cette société.

Il y avait bien sûr un autre but à cette conférence, sensibiliser les spectateurs au sort des habitants de la région Himalayenne auprès desquels beaucoup d’actions avaient été menées telles que la création d’hôpitaux, d’écoles, de dispensaires, de ponts, etc., et qu’il leur fallait encore récolter des dons pour continuer ces modernisations.

La boucle était bouclée et je crois que la conclusion de cette allocution sur les dons a certainement dû rajouter à la déception de l’auditoire. Encore une énième demande de dons…. !!!!

Tous ces éléments mis bout à bout laissaient perplexe, d’autant que pour clore cette rencontre, notre cher intervenant s’exclamait désagréablement lorsqu’une « groupie » se jetait littéralement devant lui pour lui arracher une embrassade confraternelle ! Où était passée la bienveillance et la compassion ?

Je ne m’arrêtais cependant pas aux détails quelque peu négatifs que j’avais vécu et dès le lendemain décidait d’écrire cette petite réflexion, histoire d’ordonner mes idées et ressentis. J’allais sur le net tout d’abord sur le site de Brantôme rubrique manifestations, puis sur le site de l’organisateur et enfin sur celui de M. Ricard bloqué par une fenêtre d’accès de « membre » (grosse déception !). Je contournais la difficulté et glanais quelques informations par le biais de Wikipédia et autres sites. Je tombais ainsi sur des vidéos d’interviews données par M. RICARD, au demeurant très intéressantes, qui traitaient de manière très analytique du bonheur, de la méditation, de la bienveillance et de la compassion comme mode de vie, etc. Je tombais également sur un parchemin décrivant les prouesses scientifiques et honorifiques, le parcours initiatique et les bonnes œuvres et projets qui ont été menés par M. RICARD à ce jour pour le peuple tibétain et la science.

Alors je me confortais subitement au sentiment personnel que M. RICARD avait acquis la sagesse mais non l’EVEIL et je comprenais du coup pourquoi au contact, et même à la vue, de ce personnage médiatique, je n’avais rien ressenti de particulier de ce que j’appelle l’Evanescence aurastique. Il était piloté exclusivement par son cerveau, sa conscience analytique et réflexive, mais ne rayonnait pas, ne baignait pas dans la béatitude.

Toute la question est de savoir si toutes ces heures de méditation (+ de 30 000 heures pour les plus aguerris) ne sont pas peine et temps perdus dans la mesure où la confrontation aux événements et aux rapports humains, en bref l’expérience, n’est pas vécue au quotidien ! Dans ce cas, relativement exceptionnel, le quotidien est fractionné, vécu en dilettante avec pour intermède la vie monastique retranchée de la civilisation.

Pour le vivre journellement, je peux dire que l’Eveil spirituel passe tout d’abord par un recentrage personnel visant à distinguer les conflits intérieurs négatifs qui parasitent le bonheur et l’épanouissement personnel, c’est un travail difficile puisqu’il nécessite des prises de conscience, des acceptations d’expériences passées qui souvent remontent à la petite enfance, voire à l’hérédité familiale et, pour ceux qui le conçoivent, aux vies antérieures. La conscience de nos propres fonctionnements et de notre vision du monde, en partant des proches pour aller vers le genre humain. L’Acceptation des attitudes d’autrui même si elles nous heurtent, pour qu’elles ne nous impactent plus émotionnellement et physiquement. Regarder tout simplement le monde tel qu’il est comme on regarderait un tableau, sans occulter pour autant le panel d’émotions dont nous sommes pourvus, engendrant un regard éclairé et détaché sur les actes et les mots.

C’est un travail au départ personnel mais il nécessite très vite l’aide de son entourage sans cela il y a stagnation. Cet entourage a des aptitudes différentes qui souvent dépassent l’entendement et la science. Je veux parler d’aptitudes extra-sensorielles ! Vous souriez peut-être, mais Jésus, l’homme, n’avait-il pas justement des dons (des facultés) de ce genre ? Nous avons répertorié dans la bible une foule d’actions « miraculeuses » qui l’attestent.

Ces personnes exceptionnelles viendront très certainement au-devant de vous, par amitiés ou connaissances interposées, lorsque vous serez prêts…  et à votre tour vous découvrirez et développerez vos propres facultés avec le temps.

Lorsque que votre lâcher-prise aura été amorcé et que votre conscience commencera à émerger, vous ne vous détournerez plus de votre unique objectif, celui de faire perdurer votre état de béatitude et de bien-être, vous ouvrant à la compassion,  à la bienveillance et à une perception plus fine et sensible de ce qui vous entoure et de la nature pour aller vers votre destinée, celle que vous vous étiez fixée avant de vous incarner sur cette terre (pour ceux qui le conçoivent).

Car cet Eveil ne vise qu’à vous réveiller, à faire émerger votre moi profond et vous révéler votre voie d’action. Nous avons, pour les plus chanceux et plus avancés dans leur cheminement, des choses à accomplir, reste à le découvrir (et c’est le plus dur !).

A suivre…

Marisa FOURE (23/09/2013)

jeudi 12 septembre 2013

Balade au Clair de ciel

Photo du net


Mes pensées s’échouent
comme l’écume sur la plage désertée
et mes yeux se baignent
de l’arc-en-ciel de couleurs
dont me gratifie l’horizon azuré.

Je suis seule à contempler l’infiniment grand
et la mer, qui n’a aucune limite,
M’attire à travers le chant des sirènes invisibles
me murmurant de les rejoindre.
Je m’éblouie du feu d’artifice que la mer
projette au ciel de mon âme.

Sous la pression du poids de mon corps
qui me fait m’enfoncer Plus profondément
dans la plénitude de l’instant,
Je peux, en ces instants de pure contemplation,
ressentir la douce chaleur
du sable Glissant entre mes orteils.

Tout semble se mouvoir,
les nuages dérivent et s’embrasent
sous le feu du soleil couchant
qui, dans un dernier effort,
laisse son emprunte chaleureuse,
comme un souvenir.

Ces boules cotonneuses informes
cèdent progressivement leur place à l’astre lunaire
et à ses acolytes éphémères, les étoiles.

Je m’imprègne de ces précieux instants de gloire universelle
où le coucher de soleil se répand sur le paysage maritime
que seules les mouettes osent parcourir pour un dernier vol
avant le repos de leurs ailes déployées.

Suis-je seule à contempler ces beautés terrestres et célestes ?
Peut-être y en a-t-il d’autres en cet instant, je ne peux que l’espérer
Car il est désolant de penser que ce qui éclabousse nos
Yeux de magnificence n’atteint pas le cœur de ses hôtes.

Marisa FOURE (09/09/2013)
Tous droits réservés

mercredi 11 septembre 2013

Souvenir d'écoliers


Campement scolaire 2013

Souvenir d’écoliers

Assis en cercle autour du feu nous écoutions, attentifs, les professeurs.
Nous avions tous participé au ramassage du bois et des brindilles
que nous avions placés au centre d’un cercle de pierres imaginaires.
On Attendait maintenant l’embrasement et l’envol des lampions à la nuit tombée.

Ah, Comme ces excursions de trois jours étaient un plaisir !
Nous trépignions d’impatience, de connaître la date
où, après les préparatifs d’usage, nous nous rassemblerions
en un lieu de rendez-vous pour enfourcher nos vélos
et nous rendre sur l’Île au camping près des flots.

Nous étions privilégiés, chanceux et bienheureux
car seuls les élèves des classes de la fratrie Aime,
dont les parents possédaient des terres et le lieu d’accueil,  y étaient conviés.
Les journées passaient bien trop vite et nous vivions
Chaque jour comme si c’était le dernier.

Bien à l’abri sous nos toiles de tente, nous nous endormions rompus
que fort tardivement et le calme retombait alors sur le campement.
Plongés dans nos rêveries d’enfants, nous étions bercés par le grondement de la mer
et la brise balayant les feuillages des arbres épars, qui nous chantait sa complainte.
La lune, en réverbère géant, illuminait nos sorties nocturnes forcées
et, la commission faite très vite, nous réintégrions nos couettes douillettes.

Cette Île nommée Madame, était demeurée Le lieu préservé par excellence
et la plage qui s’ornait d’un collier de pierre grossièrement taillées devenait
pour l’occasion un lieu de jeux et de découvertes laissées à notre attention.

Ce paradis, où un nombre limité de privilégiés habitait à l’année
prodiguait son bon air et rendait sa beauté aride accessible
à la faveur des marées basses, aux flâneurs et automobilistes
du Continent venus chercher le dépaysement maritime. Ces promeneurs,
véritables amoureux de cet écrin édénique niché entre le ciel et l’eau,  emportaient
dans le laps de temps de sa nudité quelques palourdes et fruits de mer
que la mer offrait en cadeau de bienvenue.

Certains d’entre nous, veinards qui avaient la chance de conserver le même professeur
deux années de suite, réitéraient cette immersion redevenant un Robinson Crusoé
pour trois précieuses journées qui fêtaient le début de l’été et la fin de notre scolarité.

Marisa F. (06/09/2013)
Tous droits réservés
Séjours scolaires de mes filles